Les chats reprennent leur droit à Ainoshima
©Sindre Deschington
Sur les photos que Sindre Deschington a prises sur l’île d’Ainoshima en janvier 2019, les chats mènent la danse. Ils semblent s’être appropriés les environs et paraissent moins sauvages que la nature. Car c’est bien elle qui ressort puissamment des tirages du jeune Anglais.
« La nature attire moins les voyageurs que les chats à Ainoshima, mais c’est pourtant loin des attractions touristiques que se trouve l’essence de l’île », nous confie Deschington.
Pour le jeune photographe, le défi était de rendre le paysage figé intéressant, une tâche plus ardue que les portraits qu’il prend habituellement. Il souhaitait aussi s’éloigner des clichés sur les chats, considérés comme de « mignons » animaux. Ce qu’il fait avec succès, en faisant prendre conscience au passage de la quiétude et de la banalité du quotidien d’une île désormais renommée principalement pour ses habitants félins.
Pour y aller : vingt minutes en ferry depuis Fukuoka
©Sindre Deschington
©Sindre Deschington
©Sindre Deschington
©Sindre Deschington
©Sindre Deschington
©Sindre Deschington
LES PLUS POPULAIRES
-
La tradition des œufs noirs du volcan de Hakone
Dans la vallée volcanique de Owakudani, de curieux œufs noirs aux vertus bienfaisantes sont cuits dans les eaux sulfuriques.
-
COMME des GARÇONS, la mode déconstruite de Rei Kawakubo
Erigée en opposition aux normes esthétiques occidentales la marque bouscule les notions de beauté, de genre et de corps.
-
Les “sento” et saunas les plus en vogues à Tokyo
La culture des bains est toujours vivace à la capitale où bains publics et saunas pensés par des architectes de renom ne cessent d'ouvrir.
-
“Dans les eaux profondes”, un essai qui mêle intime et politique
Akira Mizubayashi décrypte dans son ouvrage le rituel du bain japonais, ciment d'une société dont il critique les nombreux travers.
-
À l’époque Edo, les criminels étaient tatoués
Les tatouages traditionnels avaient une signification très forte, les meurtriers étaient tatoués sur le visage, les voleurs sur le bras.