Mami Kosemura questionne nos perceptions

L'artiste revisite les natures mortes du XVIIème siècle grâce à la photographie et aux outils digitaux, chamboulant la notion d'oeuvre d'art.

22.08.2018

“Banquet”, 2018 Giclée print © Mami Kosemura

Peinture ou photographie ? Mami Kosemura brouille les pistes. L’artiste, basée à Tokyo, recrée des natures (presque) mortes, à l’instar de son installation Banquet, inspirée de l’oeuvre de Cornelis de Heem Fleurs et nature morte. Elle y capture photographiquement fruits et fleurs sur une période de quatre mois, avant d’assembler le tout en une seule et même image.

Du 16 juin au 2 septembre 2018, le musée Hara, l’un des plus anciens musées d’art contemporain du Japon niché dans une élégante demeure du quartier de Shinagawa à Tokyo, proposait de découvrir l’univers de Mami Kosemura au travers d’une exposition intitulée Phantasies Over Time.

En introduisant également le mouvement dans une partie de son travail à travers des vidéos, la plasticienne explique vouloir interroger les repères du spectateur. Mami Kosemura justifie le procédé en indiquant que c’est seulement à l’instant où les certitudes vacillent que l’on s’autorise des questions essentielles.

 

Plus d’informations sur le travail de Mami Kosemura sur son site internet.

 

“Objects – New York III –”, 2016 Giclée print © Mami Kosemura

“Drape IV, 2013-14” Giclée print © Mami Kosemura

“Objects – New York V –”, 2016 Giclée print © Mami Kosemura