Van Gogh et le Japon, une histoire d’amour
Le peintre n’a jamais mis les pieds au Japon. Pourtant, son œuvre a largement été influencée par la production artistique japonaise.

“‹La Courtisane (d'après Eisen)”, Vincent van Gogh (1853 - 1890), Paris, octobre-novembre 1887 © Musée Van Gogh, Amsterdam (Fondation Vincent van Gogh)
C’est à travers les estampes que le peintre impressionniste découvre le Japon. Fasciné par le travail des maîtres du XIXème siècle tels que Utagawa Hiroshige, connu pour ses oeuvres représentant Edo ou le mont Fuji, ou Katsushika Hokusai, célèbre pour sa Grande vague de Kanagawa. Vincent van Gogh collectionnera plus de 600 pièces de ces gravures. Des techniques qui infuseront l’oeuvre du Néerlandais, de manière de plus en plus subtile, le peintre façonnant, au fil des années, sa propre vision de cette esthétique nippone.
À Amsterdam, l’exposition Van Gogh & Japan, organisée en 2018 au Van Gogh Museum, a retracé ce moment de sa vie, quand le peintre vivait à Paris et qu’il s’était dévoué corps et âme à sa nouvelle passion pour les œuvres japonaise. Au menu : ses propres chefs-d’œuvre ainsi qu’une centaine de tableaux de sa collection personnelle. Pour ceux n’ayant pas pu se rendre à l’exposition, le Van Gogh Museum propose une analyse très pointue des relations ayant lié Van Gogh et le Japon.
Van Gogh & Japan (2018), une exposition d’oeuvres de Vincent van Gogh au Van Vogh Museum qui a eu lieu du 23 mars au 24 juin 2018.

“Amandier en fleurs”, Vincent van Gogh (1853 - 1890), Saint-Rémy-de-Provence, février 1890 © Musée Van Gogh, Amsterdam (Fondation Vincent van Gogh)

“Le pont sous la pluie (d'après Hiroshige)”, Vincent van Gogh, octobre-novembre 1887 © Musée Van Gogh, Amsterdam (Fondation Vincent van Gogh)

“Autoportrait à l'oreille bandée”, Vincent van Gogh, 1889, The Samuel Courtauld Trust, Courtauld Gallery, Londres
LES PLUS POPULAIRES
-
« C’est un plaisir sincère que mes objets soient reconnus comme appartenant au cercle du Mingei »
Les couverts de laiton soigneusement façonnés par Ruka Kikuchi dans son atelier de Setouchi sont appréciés dans tout le Japon et ailleurs.
-
« Le Mingei reste toujours insaisissable, cent ans après sa naissance »
Sō Sakamoto est un potier d’Onta-yaki, une forme de céramique datant du XVIIIe siècle mise en avant par Sōetsu Yanagi, fondateur du Mingei.
-
« On dit souvent qu’il faut apprendre de ses échecs… mais est-ce vraiment si simple ? »
Dans “Guide de survie en société d'un anti-conformiste”, l'auteur Satoshi Ogawa partage ses stratégies pour affronter le quotidien.
-
Du Japon vers le monde, des photographes appelés à s’imposer à l’international
Le T3 PHOTO FESTIVAL 2025 expose cinq photographes japonais émergents et confirmés, afin de soutenir leur rayonnement à l’étranger.
-
“Le Japon interdit”, l'oeil d’Irina Ionesco
Dans cet ouvrage, la photographe va au plus près des corps, révélant ceux, tatoués, de “yakuza” ou celui, érotisé, d'une artiste underground.



