Le sportswear selon Onitsuka Tiger
La griffe a connu son heure de gloire dans les années 1970 avec des matières innovantes et des pièces portées à l'écran par Bruce Lee.
Spring-Summer 2019, Courtesy of Onitsuka Tiger
En octobre 2018, à la Fashion week de Tokyo, Andrea Pompilio, le directeur artistique d’Onitsuka Tiger, présentait la nouvelle ligne de la marque. Onitsuka Tiger a vu le jour en 1946 sous l’impulsion de Kihachiro Onitsuka, un ancien officier japonais qui avait alors une ambition : redonner de l’espoir à une jeunesse d’après-guerre meurtrie.
Onitsuka Tiger se spécialise dans un premier temps dans le baseball, puis dans le running dès 1950. La marque de sport se fait connaître dans les années 1970, notamment grâce à ses visuels particulièrement marqués et ses matières innovantes, mais aussi à Bruce Lee, qui arbore l’une de ses combinaisons phare dans Le jeu de la mort. Cette silhouette jaune et noire reste ancrée dans les mémoires.
Un succès planétaire grâce à Asics
Dans les années 1960, Onitsuka Tiger s’associe avec Asics. Et si l’histoire a tendance à l’omettre, c’est bel et bien grâce à cette collaboration qu’Asics connaîtra un tel succès planétaire. Ensemble, ils élaborent la “Mexico 66””, une basket que le monde entier s’arrache dans les années 2000. Elle a notamment été popularisée par Uma Thurman qui la porte dans Kill Bill de Quentin Tarantino. Cette collection se révèle être à la croisée des multiples influences sportives de la marque, où se mêlent délicatement nostalgie et contemporanéité.
Plus d’informations sur les dernières collections de la marque sur son site internet.
Spring-Summer 2019, Courtesy of Onitsuka Tiger
Spring-Summer 2019, Courtesy of Onitsuka Tiger
Spring-Summer 2019, Courtesy of Onitsuka Tiger
Spring-Summer 2019, Courtesy of Onitsuka Tiger
Spring-Summer 2019, Courtesy of Onitsuka Tiger
Spring-Summer 2019, Courtesy of Onitsuka Tiger
LES PLUS POPULAIRES
-
“Mémoires d’une geisha”, déconstruction d’un fantasme
Inspiré d'une histoire vraie, le livre de Yuki Inoue offre un regard intime sur la vie de ces dames de compagnie au début du XXème siècle.
-
La ville de Kurashiki, « petite Venise du Japon »
Le district de Bikan dans la ville de Kurashiki, avec la rivière Takahashi et ses nombreux canaux, a acquis la réputation d'être la Venise du Japon.
-
Prodige de la sculpture sur sucre, Shinri Tezuka ranime une tradition ancestrale
Dans ses deux boutiques de Tokyo, l'artisan donne un nouveau souffle à l'art de l'“amezaiku”, qui consiste à sculpter des sucettes en sucre.
-
“YUGEN” à Art Fair Tokyo, l'illumination à travers l'obscurité
Dans cette exposition organisée par Tara Londi, huit artistes ont donné leur version de ce concept essentiel de l'esthétique japonaise.
-
Casa Wabi, une fondation d’art engagée et un pont entre le Japon et le Mexique
Imaginée par un artiste mexicain et conçue par l'architecte japonaise Tadao Ando, elle veille à inclure la communauté locale dans ses projets.