Les bols chantants de Shimatani Shoryu Kobo

Ces “orin” servent lors des prières bouddhistes et sont façonnés selon une technique ancestrale de martelage du métal de la région de Toyama.

27.06.2018

© Shoryu

Dans la ville de Takaoka, au cœur de la préfecture de Toyama, une région célèbre pour sa technique de travail du métal dite takaoka doki, l’atelier Shimatani Shoryu Kobo façonne des orin, des bols chantants utilisés durant la prière bouddhiste. Le son cristallin qui s’en dégage, obtenu par le glissement d’un bâton de percussion en bois sur les parois du bol, est utilisé comme support de méditation par les moines japonais.

Issu de la quatrième génération d’artisans, Yoshinori Shimatani recourt à la méthode traditionnelle du martelage (tankin), ainsi qu’à un savoir-faire transmis de père en fils depuis le début du XXème siècle. De fait, le procédé n’a que peu évolué : un plateau de laiton est patiemment frappé, puis recuit, pour être finalement soumis à un ajustement tonal, afin d’éviter toute fausse note. Trois mois après le coup de marteau initial, la création est terminée. Les bols chantants de l’atelier Shimatani Shoryu Kobo sont utilisés dans de nombreux temples à travers l’archipel japonais comme le célèbre temple Nanzenji à Kyoto, celui de Eiheiji à Fukui, Sojiji à Kanagawa, ou encore Naritasan à Fukuoka.

 

Plus d’informations sur la production de Shimatani Shoryu Kobo sur le site internet de l’atelier (en japonais).

© Shoryu

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