Un centre de recherche spatiale suspendu au-dessus d’un cratère
La préfecture d’Oita, au sud-ouest du Japon, est aussi connue pour ses sources chaudes que pour les mines qui creusent ses terres. Ses paysages lunaires abriteront bientôt un centre de recherche spatiale, suspendu au-dessus du vide.
Si les dates de construction du centre ne sont pas encore connues, la firme new-yorkaise Cloud Architecture Office (à l’origine notamment du “9/11 Memorial” de Staten Island, à New York) a dévoilé de nombreux détails de son projet. On sait notamment qu’il sera accessible par un pont et comptera plus de sept étages. Quatre câbles le maintiendront dans les airs, 18 mètres au-dessus d’un cratère pré-existant, agrandi pour l’occasion par la main de l’homme.
Le bâtiment, nommé “Avatar X Lab” en référence au film de James Cameron, est une commande de l’agence spatiale japonaise (JAXA) et d’une holding privée. Fait de matériaux réservés à des installations d’exception comme le carbone, il servira à des recherches sur la commande de robots à distance dans l’objectif d’envoyer ces derniers en orbite d’ici 2020 avant, si tout se passe comme prévu, de les propulser sur la Lune et Mars.

LES PLUS POPULAIRES
-
« C’est un plaisir sincère que mes objets soient reconnus comme appartenant au cercle du Mingei »
Les couverts de laiton soigneusement façonnés par Ruka Kikuchi dans son atelier de Setouchi sont appréciés dans tout le Japon et ailleurs.
-
« Le Mingei reste toujours insaisissable, cent ans après sa naissance »
Sō Sakamoto est un potier d’Onta-yaki, une forme de céramique datant du XVIIIe siècle mise en avant par Sōetsu Yanagi, fondateur du Mingei.
-
« On dit souvent qu’il faut apprendre de ses échecs… mais est-ce vraiment si simple ? »
Dans “Guide de survie en société d'un anti-conformiste”, l'auteur Satoshi Ogawa partage ses stratégies pour affronter le quotidien.
-
Du Japon vers le monde, des photographes appelés à s’imposer à l’international
Le T3 PHOTO FESTIVAL 2025 expose cinq photographes japonais émergents et confirmés, afin de soutenir leur rayonnement à l’étranger.
-
“Le Japon interdit”, l'oeil d’Irina Ionesco
Dans cet ouvrage, la photographe va au plus près des corps, révélant ceux, tatoués, de “yakuza” ou celui, érotisé, d'une artiste underground.



