La sauvage péninsule de Tango

La péninsule de Tango est l’endroit idéal pour découvrir un Japon maritime, loin de l’effervescence des grandes villes

19.09.2019

TexteClémence Leleu

© The tango

Lorsque l’on pense à Kyoto, nous viennent instantanément à l’esprit les temples centenaires, les maisons traditionnelles du quartier de Gion ou encore la rivière Kamo qui serpente à travers la ville. 

Ce que l’on sait moins, c’est qu’à deux heures au nord de la capitale culturelle du Japon se trouve la péninsule de Tango, toujours dans la préfecture de Kyoto. Très peu visitée par les touristes étrangers, elle est pourtant fort appréciée des Japonais qui viennent profiter de ses belles plages et de ses vagues, la péninsule étant particulièrement renommée pour ses spots de surf. 

Sources chaudes et soie artisanale

Les onsen, ces fameuses sources chaudes chères aux Japonais, participent à la réputation de Tango, notamment celles de la région de YuhigauraMais Tango est un des bastions de la production de tissu en soie depuis près de 300 ans. Les ateliers de fabrication de kimonos y sont dont légion et certains ouvrent leurs portes au public. 

La péninsule de Tango permet de savourer de manière plus exclusive ce qui fait le sel du Japon : son artisanat, ses temples et onsens et sa nature sauvage. 

Pour rejoindre Tango, il existe une ligne de train JR qui dessert les deux extrémités de la péninsule (Toyooka, Kinosaki et Maizuru) et un réseau de bus s’étend ensuite le long de la côte. Pour s’aventurer dans les terres et découvrir une facette plus rurale de la région, il vous faudra louer une voiture, le réseau de transports en commun n’étant pas suffisamment développé dans les villages plus reculés. 

© The tango

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