La triennale d’Echigo-Tsumari
Cette manifestation artistique qui a lieu dans 200 villages japonais a pour but d'amener des visiteurs dans la région agricole de Niigata.

“Periscope/Light Cave” par Ma Yansong / MAD Architects. Photographié par Osamu Nakamura.
Depuis sa création en l’an 2000 par Fram Kitagawa, à la tête de la Art Front Gallery à Tokyo, la triennale d’Echigo-Tsumari investit à chaque édition près de 200 villages japonais pour redynamiser la région agricole de Niigata, victime de l’exode rural. Plus de 350 projets sont présentés sur 51 jours par des artistes du monde entier. Pour l’édition 2018, la star de l’évènement était le Tunnel of Light, une réhabilitation du tunnel du gouffre de Kiyotsu par l’agence MAD Architects.
Les œuvres s’exposent un peu partout dans les six municipalités de la région. Une manière de lier activités culturelles et découverte des cultures locales, la préfecture de Niigata étant la première productrice de riz dans le pays. Et pourquoi pas, à terme, de voir la population de ces territoires croître, à l’instar de la dynamique enclenchée par la triennale de Setouchi, où des écoles, restaurants et galeries ont ouverts leurs portes sur certaines îles.
Plus d’informations sur les prochaines éditions de la triennale d’Echigo-Tsumari sur son site internet.

“Palimpsest: pond of sky”, par Leandro Erlich.

“The Last Class”, par Christian Boltanski+Jean Kalman. Photographié par ANZAЇ.

“Tsumari in Bloom”, par Yayoi Kusama. Photographié par ANZAЇ.

“Théâtre d’ombres”, par Christian Boltanski.

“Welcome”, par Barthélémy Toguo.
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