Un délicat bracelet à motifs de myosotis en soutien aux femmes des régions sinistrées
Le 11 mars 2011, un séisme d’une puissance sans précédent a frappé l’est du Japon. En réaction à la catastrophe, un projet au long cours de soutien aux victimes a été mis en place à Minami-Sanriku, l’une des zones dévastées de la préfecture d’Iwate.
L’Ama Project a pour but d’apporter un soutien aux femmes vivant dans des logements provisoires, en s’appuyant sur l’artisanat. Son action se concentre sur la confection de bracelets destinés aux marchés japonais et étrangers, dont les profits de la vente sont reversés aux victimes de la catastrophe.
L’aventure a commencé en 2012 pour aider à « restaurer l’espoir dans le cœur des femmes de Minami-Sanriku, endeuillées par la perte de leurs familles et amis ». Le projet a réussi notamment grâce à la collaboration de personnalités françaises comme Jane Birkin, Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon. Sept années se sont écoulées depuis le séisme.
Depuis, un nouvel accessoire a vu le jour. Dessiné par la créatrice française Marie-Hélène de Taillac, il s’agit d’un bracelet en or jaune 22 carats et saphirs bleus représentant le myosotis, accompagné d’un texte gravé “Lest that day be forgotten” (« que ce jour ne soit jamais oublié »).
Le bijou est en vente à MHT Tokyo, la boutique de la créatrice, et la totalité des bénéfices est reversée à l’Ama Project. Le bracelet myosotis est une invocation à l’espoir et à le beauté. Il brille pour « éclairer le chemin des femmes frappées par le désastre, afin qu’elles avancent courageusement vers l’avenir ».
LES PLUS POPULAIRES
-
“Les herbes sauvages”, célébrer la nature en cuisine
Dans ce livre, le chef étoilé Hisao Nakahigashi revient sur ses souvenirs d’enfance, ses réflexions sur l’art de la cuisine et ses recettes.
-
Shunga, un art érotique admiré puis prohibé
Éminemment inventives, se distinguant par une sexualité libérée, ces estampes de la période Edo saisissent des moments d'intimité sur le vif.
-
Le périple enneigé d’un enfant parti retrouver son père
Le film muet “Takara, la nuit où j'ai nagé” suit un jeune garçon sur la route, seul dans un monde d'adultes qu'il a du mal à appréhender.
-
L'homme qui construisait des maisons dans les arbres
Takashi Kobayashi conçoit des cabanes aux formes multiples adaptées à leur environnement et avec un impact limité sur la nature.
-
Les illustrations calligraphiques d'Iñigo Gutierrez
Inspiré du “shodo”, la calligraphie japonaise, l'artiste espagnol établi à Tokyo retranscrit une certaine nostalgie au travers de ses oeuvres.