Le streetwear nostalgique de BODYSONG
Le créateur Shunsuke Aoki s'inspire de ses voyages et du Japon des années 1990 pour dessiner ses silhouettes.
© Shunichi Oda
Joyeusement informes, immanquablement oversize : les vêtements de Shunsuke Aoki aka BODYSONG. projettent les fashionistas dans le Japon des années 90 (souvent qualifié de “décennie perdue”, une période marquée par la récession économique qui durera jusqu’au début des années 2000), celui de l’enfance du créateur de la marque.
Des silhouettes improvisées
Principale source d’inspiration revendiquée : ses voyages. «Je prends des photos pour capturer ce que j’aime et de retour chez moi, je dessine des croquis tirés de ce que j’ai vu», explique celui qui déclare accorder une place importante à l’improvisation.
Clin d’œil au “Body Movin’” des Beastie Boys, BODYSONG. incarne depuis 2010 une mode aux influences hip-hop qui refuse de se prendre au sérieux.
Les dernières collections de BODYSONG. peuvent être consultées sur le site internet de la marque et sur son compte Instagram.
© Shunichi Oda
©Shunichi Oda
© Shunichi Oda
© Shunichi Oda
La marque est à suivre sur Instagram.
LES PLUS POPULAIRES
-
Guide de survie en société d'un anti-conformiste, épisode 1 : Les choses que je fais en secret pour éviter qu’on ne lise dans mes pensées
Dans cette série, l'auteur Satoshi Ogawa partage les stratégies originales qu’il met en place pour faire face aux tracas du quotidien.
-
Chiharu Shiota, fils rouges de l'âme
L’année dernière, plus de 660 000 personnes ont visité la rétrospective Chiharu Shiota: The Soul Trembles au musée d’art Mori.
-
Mokuren, des couteaux japonais pour tous
Imaginés par Elise Fouin et le coutelier Yutaka Yazaki, ces ustensiles s’adaptent au marché européen sans sacrifier à la technicité nippone.
-
Umami Paris, des ingrédients japonais haut de gamme
Cette épicerie spécialisée dans les produits artisanaux de qualité se fournit directement auprès de petits producteurs japonais.
-
Quand la technique du plissé amène Issey Miyake à créer pour la danse
Le designer, qui s'est juré de libérer le vestiaire masculin et laisse ses mannequins défiler en dansant, a aussi créé pour la scène.