Comment le Japon a-t-il inspiré la création de Van Gogh ?
Courtesy of Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation)
Au printemps dernier, le musée Van Gogh consacrait une exposition dédiée aux influences japonaises de l’artiste. Ce dernier possédait une grande collection d’estampes (600) ukiyo-e japonaises, qui avaient déjà été exposées en 1971. Ces œuvres délicatement colorées l’ont fasciné et l’ont très largement influencé dans son travail de peintre.
Très vite, Vincent Van Gogh a été envoûté par leur esthétique enchanteresse. À tel point, qu’il se positionna comme un artiste de tradition japonaise, avant même que le terme “japonisme” apparaisse dans la critique d’art, en 1872.
Sa collection d’estampes a eu un impact considérable dans la carrière de l’artiste, comme en témoignent Le semeur au soleil couchant ou l’Amandier en fleurs qui reprennent les codes des œuvres japonaises.
Enfin, au-delà de la faune, de la flore et des paysages, Van Gogh, en bon perfectionniste, reprenait également la technique des gravures japonaises qui étaient caractérisées par leurs aplats de couleurs et leurs lignes en diagonales. Van Gogh a ainsi élaboré un style singulier traduisant son enchantement et son idéal utopique japonais.
Courtesy of Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation)
Courtesy of Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation)
Courtesy of Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation)
Courtesy of Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation)
Courtesy of Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation)
LES PLUS POPULAIRES
-
“Les herbes sauvages”, célébrer la nature en cuisine
Dans ce livre, le chef étoilé Hisao Nakahigashi revient sur ses souvenirs d’enfance, ses réflexions sur l’art de la cuisine et ses recettes.
-
Shunga, un art érotique admiré puis prohibé
Éminemment inventives, se distinguant par une sexualité libérée, ces estampes de la période Edo saisissent des moments d'intimité sur le vif.
-
Le périple enneigé d’un enfant parti retrouver son père
Le film muet “Takara, la nuit où j'ai nagé” suit un jeune garçon sur la route, seul dans un monde d'adultes qu'il a du mal à appréhender.
-
L'homme qui construisait des maisons dans les arbres
Takashi Kobayashi conçoit des cabanes aux formes multiples adaptées à leur environnement et avec un impact limité sur la nature.
-
Les illustrations calligraphiques d'Iñigo Gutierrez
Inspiré du “shodo”, la calligraphie japonaise, l'artiste espagnol établi à Tokyo retranscrit une certaine nostalgie au travers de ses oeuvres.