“Behind the Mask” : Michael Jackson revisite le Yellow Magic Orchestra
La reprise devait figurer sur le disque “Thriller” mais entre finalement dans la postérité sur l'album posthume du chanteur.
Le Yellow Magic Orchestra, groupe phare de la scène électro pop nippone de la fin des années 70 est un des pionniers de la musique électronique, usant bien avant l’heure de synthétiseurs, séquenceurs et autres boîtes à rythme. Cette formation, dont le leader n’est autre que Haruomi Hosono, a inspiré bon nombre d’artistes, dont Michael Jackson. Le roi de la pop a ainsi repris, alors qu’il enregistrait son célèbre album Thriller, un des titres du trio : “Behind the Mask”.
Ce morceau, initialement composé par le Yellow Magic Orchestra pour un spot publicitaire de la marque d’horlogerie Seiko, figure sur l’album Solid State Survivor, sorti en 1979. Avec toutefois quelques ajouts, dont des paroles écrites par l’auteur-compositeur-interprète britannique Chris Mosdell et enregistrées par Ryuichi Sakamoto à l’aide d’un vocodeur.
La touche Jackson
Michael Jackson reprend ce fameux titre à sa façon en y ajoutant quelques paroles et une mélodie venant doubler l’originale. Le tout, avec l’accord de Ryuichi Sakamoto.
La reprise de “Behind the Mask” devait apparaître sur le mythique Thriller mais, suite à des différends entre le chanteur américain et le groupe nippon au sujet des royalties, elle est retirée de l’album. Ce n’est que sur le disque posthume Michael, sorti en 2011, que figurera la reprise, 28 ans après sa composition. Le titre du Yellow Magic Orchestra a également inspiré l’artiste Eric Clapton, qui l’a lui aussi réinterprété en 1986.
LES PLUS POPULAIRES
-
Le kanso, l’un des sept piliers du wabi-sabi
Signifiant « simplicité », « sobriété » ou encore « pureté », ce principe issu de la philosophie zen incite à l'élimination du désordre.
-
“Mémoires d’une geisha”, déconstruction d’un fantasme
Inspiré d'une histoire vraie, le livre de Yuki Inoue offre un regard intime sur la vie de ces dames de compagnie au début du XXème siècle.
-
Asami Shoji, les deux faces du moi
Sur ses peintures, telles des performances ou ballets, des figures semblent forcées à cohabiter dans une atmosphère marquée par la tension.
-
Le sumo au féminin
Dans “Joshi Sumo”, le photographe Nicolas Datiche a capturé ces athlètes qui ne peuvent pratiquer leur sport au niveau professionnel.
-
Yoshitomo Nara, au-delà de l’insouciance comme des apparences
À travers ses petites filles aux grands yeux, Yoshitomo Nara dérange par la violence qui en émane et force le regard à déceler l'imperceptible
