Doublet, première marque japonaise à remporter le prix LVMH
Le label de streetwear du designer Masayuki Ino, caractérisé par l'humour, l'étrangeté et le confort de ses vêtements, a été lauréat en 2018.

Photos : Ittetsu Matsuoka, habits : Demi Demu, coiffure et maquillage : Nori, directeur artistique : Yuma Higuchi
À 38 ans, Masayuki Ino est devenu le premier designer nippon à remporter le prix LVMH qui récompense chaque année les jeunes talents de la mode. Le créateur définit son label de streetwear Doublet en trois mots : « Humour, étrangeté et confort. » Ses vêtements se distinguent par leurs couleurs et leurs coupes oversize.
Chemises hawaïennes en matière plastique, blousons Teddy brillants, chaussettes fluo et autres T-shirts chargés de références à la culture populaire composent son univers. Spécialisé dans le prêt-à-porter depuis 2012 avec Doublet, Masayuki Ino a débuté en créant des chaussures. Diplômé de l’école de mode et de design de Tokyo Mode Gakuen, on le connaît comme le protégé du chausseur Mihara Yasuhiro. Auparavant, le designer avait été salué pour un autre projet : une série de noodle boxes (des boîtes de nouilles instantanées) contenant un T-shirt compacté à réhydrater.
Les collections de Masayuki Ino pour Doublet sont à retrouver sur le site internet de sa marque, ainsi que sur son compte Instagram.

Photos : Ittetsu Matsuoka, habits : Demi Demu, coiffure et maquillage : Nori, directeur artistique : Yuma Higuchi

Photos : Ittetsu Matsuoka, habits : Demi Demu, coiffure et maquillage : Nori, directeur artistique : Yuma Higuchi

Photos : Ittetsu Matsuoka, habits : Demi Demu, coiffure et maquillage : Nori, directeur artistique : Yuma Higuchi

Photos : Ittetsu Matsuoka, habits : Demi Demu, coiffure et maquillage : Nori, directeur artistique : Yuma Higuchi

Photos : Ittetsu Matsuoka, habits : Demi Demu, coiffure et maquillage : Nori, directeur artistique : Yuma Higuchi
LES PLUS POPULAIRES
-
“Buto”, la danse des ténèbres révolutionnaire
Né dans un contexte d’après-guerre rythmé par des mouvements contestataires, cet art subversif rejette les codes artistiques traditionnels.
-
Les hommes de bois de Nagato Iwasaki
Dans sa série “Torso”, l'artiste sculpte des statues d’hommes et femmes à partir de bois flotté, qu’il place ensuite dans la nature.
-
Namio Harukawa, maître du dessin SM
“Garden of Domina” offre une plongée dans l’univers d'une icône de l'“oshiri”, dont l’œuvre a aujourd’hui atteint le monde entier.
-
Ryo Fukui — Redécouverte d’une légende du jazz japonais
La discographie du pianiste a été rééditée à la demande du public, illustrant un regain d'intérêt pour ce genre musical au sein de l'archipel.
-
Le “chindogu”, le génie des objets inutilisables
Des inventions géniales mais impraticables : il n’en fallait pas plus pour que le concept connaisse un succès retentissant.



