Taizo Kuroda, maître de la porcelaine blanche
Le céramiste développe depuis les années 1990 sa propre technique de création de porcelaine, recherchant la perfection dans l'imperfection.

Avec l'aimable autorisation de la t.gallery.
À la frontière invisible entre art et artisanat, les céramiques de Taizo Kurada brouillent les pistes. L’artisan, né en 1946, est considéré comme un des maîtres de la céramique nippone, reconnu et respecté par les plus grands noms du milieu artistique japonais comme le styliste Issey Miyake ou l’architecte Tadao Ando.
Ce dernier confie d’ailleurs à propos de celui qui a développé sa propre technique de création et qui recherche perpétuellement l’espace ténu entre asymétrie et perfection de l’imperfection : « le blanc pur de Taizo Kuroda reflète la couleur de son esprit, dans la poursuite incessante de la vérité. »
La recherche impossible de la forme parfaite
Le céramiste se consacre à la porcelaine blanche depuis le début des années 1990. Ses créations au blanc laiteux et au toucher onctueux cachent de subtiles irrégularités. L’asymétrie discrète des vases et bols fait écho à la diversité de la nature.
Depuis son tour de potier, le céramiste imprime ce goût du minimalisme et de l’unicité. « Je suis toujours à la recherche de la forme parfaite » répète-t-il, « mais je ne suis pas encore prêt pour ça ». Pour l’instant, ses créations aux formes aléatoires racontent le monde comme il est, accidenté et authentique.
Le travail de Taizo Kuroda est à retrouver sur son site internet et sur le site de la t.gallery.

Avec l'aimable autorisation de la t.gallery.

Avec l'aimable autorisation de la t.gallery.

Avec l'aimable autorisation de la t.gallery.

Avec l'aimable autorisation de la t.gallery.
LES PLUS POPULAIRES
-
« C’est un plaisir sincère que mes objets soient reconnus comme appartenant au cercle du Mingei »
Les couverts de laiton soigneusement façonnés par Ruka Kikuchi dans son atelier de Setouchi sont appréciés dans tout le Japon et ailleurs.
-
« Le Mingei reste toujours insaisissable, cent ans après sa naissance »
Sō Sakamoto est un potier d’Onta-yaki, une forme de céramique datant du XVIIIe siècle mise en avant par Sōetsu Yanagi, fondateur du Mingei.
-
« On dit souvent qu’il faut apprendre de ses échecs… mais est-ce vraiment si simple ? »
Dans “Guide de survie en société d'un anti-conformiste”, l'auteur Satoshi Ogawa partage ses stratégies pour affronter le quotidien.
-
Du Japon vers le monde, des photographes appelés à s’imposer à l’international
Le T3 PHOTO FESTIVAL 2025 expose cinq photographes japonais émergents et confirmés, afin de soutenir leur rayonnement à l’étranger.
-
“Le Japon interdit”, l'oeil d’Irina Ionesco
Dans cet ouvrage, la photographe va au plus près des corps, révélant ceux, tatoués, de “yakuza” ou celui, érotisé, d'une artiste underground.



