Ban’ei Horse Racing Episode 2
La course de chevaux de Ban’ei ne ressemble à aucune autre. Son point d’orgue, ce sont les deux obstacles, l’un de 1 mètre, l’autre de 1 mètre 70 que doivent franchir les chevaux. L’intensité est telle qu’elle fait serrer les dents aux chevaux, dans des rictus qui disent l’effort accompli. Vibrant avec eux, ce sont leurs poings que serrent les spectateurs. Parmi les règles, il en est une qui oblige les jocksys à arrêter leurs chevaux avant les obstacles. À eux de fixer la durée de ses pauses, et c’est là d’ailleurs que peuvent se jouer certaines courses. Et quand même ces jockeys feraient usage de leurs fouets, il arrive que des chevaux à bout de force n’aient plus l’énergie pour bouger un muscle alors même qu’ils sont devant la ligne d’arrivée, tandis que d’autres exténués se retrouvent sans force devant les obstacles à franchir. Rien à voir ici avec l’élégance des courses de chevaux traditionnelles, et c’est justement là ce qui fait l’intérêt du Ban’ei. Dans ce deuxième épisode, découvrons tout ce qui se passe autour de la course, le jour venu.
LES PLUS POPULAIRES
-
“Mémoires d’une geisha”, déconstruction d’un fantasme
Inspiré d'une histoire vraie, le livre de Yuki Inoue offre un regard intime sur la vie de ces dames de compagnie au début du XXème siècle.
-
La ville de Kurashiki, « petite Venise du Japon »
Le district de Bikan dans la ville de Kurashiki, avec la rivière Takahashi et ses nombreux canaux, a acquis la réputation d'être la Venise du Japon.
-
Prodige de la sculpture sur sucre, Shinri Tezuka ranime une tradition ancestrale
Dans ses deux boutiques de Tokyo, l'artisan donne un nouveau souffle à l'art de l'“amezaiku”, qui consiste à sculpter des sucettes en sucre.
-
“YUGEN” à Art Fair Tokyo, l'illumination à travers l'obscurité
Dans cette exposition organisée par Tara Londi, huit artistes ont donné leur version de ce concept essentiel de l'esthétique japonaise.
-
Casa Wabi, une fondation d’art engagée et un pont entre le Japon et le Mexique
Imaginée par un artiste mexicain et conçue par l'architecte japonaise Tadao Ando, elle veille à inclure la communauté locale dans ses projets.