Des illustrations de kabuki dans la collection du British Museum
Le musée londonien possède plus de 300 estampes mettant en scène les acteurs de cet art théâtral japonais traditionnel.

“L'acteur Danjuro VII par Kunisada Utagawa”, 1852 © The Trustees of the British Museum
Le kabuki, théâtre japonais traditionnel épique dont l’âge d’or débute dans les années 1600 pour se clore aux environs de 1800, met en scène des comédiens masculins, qui endossent également les rôles féminins.
Des oeuvres perpétuant l’héritage des arts de la scène
Codifié mais non moins spectaculaire et extravagant, le kabuki a vu le jour sur scène et a gardé une trace de son importance à travers des illustrations capturant les expressions de visages sauvages des protagonistes.
Tim Clark, responsable de la section japonaise du British Museum, a acquis 359 estampes donnant à voir les différentes mimiques des acteurs du kabuki. Ces trésors ont été exposés courant 2019 dans les galeries japonaises Mitsubishi Corporation du musée.
Les estampes de kabuki du British Museum sont à retrouver sur le site internet du musée.

“L'acteur Iwai Hanshirō V incarnant la courtisane Keshozaka no Shosho”, 1831 © The Trustees of the British Museum

“Danjūrō IX dans le rôle de Ono no Yorikaze”, 1863 © The Trustees of the British Museum

“Danjūrō VII menant un service funèbre bouddhique devant un portrait de son fils décédé”, 1854 © The Trustees of the British Museum

“Danjūrō IX dans le rôle de Hori no Ranmaru”, 1852 © The Trustees of the British Museum
LES PLUS POPULAIRES
-
Araki nous explique lui-même ses chefs-d’œuvre qui ont marqué l’histoire
Le photographe japonais Nobuyoshi Araki prend des photos depuis plus d'un demi-siècle, abordant sans cesse de nouveaux thèmes et techniques.
-
“Buto”, la danse des ténèbres révolutionnaire
Né dans un contexte d’après-guerre rythmé par des mouvements contestataires, cet art subversif rejette les codes artistiques traditionnels.
-
Les hommes de bois de Nagato Iwasaki
Dans sa série “Torso”, l'artiste sculpte des statues d’hommes et femmes à partir de bois flotté, qu’il place ensuite dans la nature.
-
Namio Harukawa, maître du dessin SM
“Garden of Domina” offre une plongée dans l’univers d'une icône de l'“oshiri”, dont l’œuvre a aujourd’hui atteint le monde entier.
-
Ryo Fukui — Redécouverte d’une légende du jazz japonais
La discographie du pianiste a été rééditée à la demande du public, illustrant un regain d'intérêt pour ce genre musical au sein de l'archipel.



