Des quinquagénaires dans leur univers, touchant et absurde

Le photographe Tomoaki Makino offre une plongée dans le quotidien de ces femmes à travers trois séries dont “Tokyo Soap Opera” au Japon.

27.08.2020

WordsHenri Robert

Tomoaki Makino - “Tokyo Soap Opera”

Des portraits de femmes, âgées d’une cinquantaine d’années, dans un environnement composé d’objets qui les symbolisent, dans leur univers. Le photographe Tomoaki Makino nous explique s’être « intéressé au monde de sa propre mère pour mettre en lumière les différences générationnelles. » Ce travail a donné lieu à trois séries publiées entre 2005 et 2019, Tokyo Soap Opera au Japon, DAYDREAM à New York et Theater à Taiwan.

Né en 1980 dans la Prefecture de Saitama, Tomoaki Makino dit présenter « des symboles d’une vie » dans ses photographies qui associent « humour, beauté et mauvais goût, notamment à travers des accessoires faits maison, des housses de canapé, des meubles et des animaux de compagnie. »

 

Sobres ou folkloriques

L’idée est que « la pièce reflète une culture », avec ce qui provoque la fierté des femmes que ce soit en termes matériel, d’expressions du visage ou de style. Le tout, dans un mélange de premier et de second degrés. « Elles rient de leurs histoires de jeunesse », poursuit Tomoaki Makino.

Dans des décors sobres ou folkloriques, qui évoquent une vie de femme au foyer ou de lettres, d’artiste ou de sportive, le photographe immortalise ses modèles animé par la pensée omniprésente de sa propre mère, associée ici à ses amies et les amies de ses amies.

 

Tokyo Soap Opera (2005), un livre de Tomoaki Makino édité par Little More Japan. Le travail du photographe est à découvrir sur Lens Culture et son compte Instagram.

Tomoaki Makino - “Tokyo Soap Opera”

Tomoaki Makino - “Daydream”

Tomoaki Makino - “Theater”

Tomoaki Makino - “Theater”

Tomoaki Makino - “Daydream”

Tomoaki Makino - “Daydream”

Tomoaki Makino - “Daydream”