La poésie des feux d’artifice japonais du XIXème siècle
Initialement dans les tons orangés, ces “fleurs de feu” se sont dotées au fil des années de couleurs de plus en plus vives.

© Bibliothèque publique de Yokohama
Avec leurs corolles et leurs longues traînes évanescentes, ces illustrations pourraient laisser penser qu’il s’agit de reproductions abstraites de fleurs. Pourtant, il s’agit de feux d’artifices japonais, ou hanabi qui est la contraction de « hana », fleur, et « bi », feu. L’un n’est donc pas si éloigné de l’autre.
Sur ces illustrations datant de la fin du XIXème siècle se dessinent les motifs pyrotechniques de deux artificiers japonais de Yokohama : Yokoi et Hirayama. Ce dernier a d’ailleurs été un des pionniers dans l’archipel à incorporer dans ses fusées des couleurs plus vives ; les débuts de la pyrotechnie japonaise étant surtout composés de feux de couleurs aux dégradés orange.
Une passion nationale
La bibliothèque publique de Yokohama a numérisé six de ces catalogues publicitaires, afin qu’ils soient disponibles pour le public curieux et téléchargeables en ligne. Les dessins, majoritairement représentés sur fond noir, ne s’accompagnent d’aucune précision autre que celles des grandes familles de motifs : « roues verticales », « cercles fantômes » ou encore « coquilles de bombes florales colorées ».
Les Japonais sont très friands de feux d’artifices, ces derniers rythmant chaque année l’été nippon. Une passion pyrotechnique que le photographe Hidenobu Suzuki a capturé, au plus près des artificiers.
Ces illustrations de feux d’artifices japonais de la fin du XIXème siècle sont accessibles en ligne sur le site de la bibliothèque publique de Yokohama.

© Bibliothèque publique de Yokohama

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