Le musée d’Ennery à Paris dévoile des trésors japonais
Dans cet hôtel particulier, la collection d'un couple du XIXème siècle recèle d'objets rares miniatures très prisés au temps du japonisme.
Avec l'aimable autorisation du musée d'Ennery
Véritable voyage dans le temps, l’ancien hôtel particulier du couple d’Ennery, aujourd’hui renommé musée d’Ennery, permet de découvrir une collection singulière et rare. Situé dans le 16ème arrondissement de Paris, non loin de l’Arc de triomphe, ce musée révèle un autre aspect de l’histoire et de l’esthétique japonaises, dans une ambiance de cabinet de curiosités.
Un écrin richement ornementé
Des centaines de céramiques, masques, porcelaines et netsuke (fermoir permettant d’accrocher des objets ou petites pochettes à la ceinture obi d’un kimono) trouvent place au sein de magnifiques meubles vietnamiens en bois, parfois ornés de nacre. Plusieurs poissons viennent décorer quelques vitrines, rappelant ainsi les temples japonais.
Le musée d’Ennery représente le goût d’une époque et d’une personne, Clémence d’Ennery. « Toute sa vie, elle a souhaité recréer un environnement féérique, à l’instar d’une scène de théâtre », explique Michel Maucuer, conservateur à la section Japon du musée. Près de 3000 pièces, plus fantasmagoriques les unes que les autres, peuvent ainsi être observées. « La société des amateurs des netsuke vient régulièrement ici, comme s’ils faisaient un pèlerinage », confie le conservateur.
Ce musée est « fait pour la délectation » et dévoile, dans une conception architecturale incroyable, quelques chefs-d’œuvre uniques. Les visites se font sur réservation uniquement car le lieu ne peut accueillir plus de 19 personnes en même temps, uniquement le samedi matin.
Plus d’informations sur le musée d’Ennery sur son site internet.
Avec l'aimable autorisation du musée d'Ennery
Avec l'aimable autorisation du musée d'Ennery
Avec l'aimable autorisation du musée d'Ennery
Avec l'aimable autorisation du musée d'Ennery
LES PLUS POPULAIRES
-
Le kanso, l’un des sept piliers du wabi-sabi
Signifiant « simplicité », « sobriété » ou encore « pureté », ce principe issu de la philosophie zen incite à l'élimination du désordre.
-
“Mémoires d’une geisha”, déconstruction d’un fantasme
Inspiré d'une histoire vraie, le livre de Yuki Inoue offre un regard intime sur la vie de ces dames de compagnie au début du XXème siècle.
-
Asami Shoji, les deux faces du moi
Sur ses peintures, telles des performances ou ballets, des figures semblent forcées à cohabiter dans une atmosphère marquée par la tension.
-
Le sumo au féminin
Dans “Joshi Sumo”, le photographe Nicolas Datiche a capturé ces athlètes qui ne peuvent pratiquer leur sport au niveau professionnel.
-
Yoshitomo Nara, au-delà de l’insouciance comme des apparences
À travers ses petites filles aux grands yeux, Yoshitomo Nara dérange par la violence qui en émane et force le regard à déceler l'imperceptible