Observer la jeunesse, le passe-temps favori d’Ahlum Kim
La photographe immortalise sous forme de portraits ses rencontres avec de jeunes Japonais dont elle tire des récits imagés.

© Ahlum Kim
Ahlum Kim prône un retour à l’essentiel. Une philosophie qu’elle nous résume en ces mots : « enlever l’inutile révèle les vérités les plus profondes. » Cet état d’esprit se retrouve dans une œuvre principalement centrée sur des portraits de la jeunesse japonaise.
Née en Corée du Sud, Ahlum Kim s’installe à Tokyo à l’âge de 20 ans. Sa vocation est née d’un regard, celui de Lu Man San, personnage principal du film de Tran Anh Hung, L’Odeur de la papaye verte (1993). C’est face à l’affiche du film franco-vietnamien qu’Ahlum Kim a su qu’elle serait photographe.
Extraire une histoire d’un regard
« J’aime la photo davantage que les appareils photos », poursuit l’artiste, qui met en avant la dimension sociale qu’offre cet univers. « La photographie de portrait repose entièrement sur les gens, la lumière, leurs expressions — elle doit être dénuée de toute peur ou appréhension. »
Si elle est de nature réservée, la photographe confie qu’elle peut « surmonter ses peurs et ses complexes en rencontrant des personnes. L’observation des gens est mon passe-temps favori, j’arrive toujours à en extraire une forme de charme, des histoires. » Ces moments donnent naissance à des instantanés du quotidien, dans les transports, à la maison, ou dans les rues de Tokyo.
Le travail de Ahlum Kim est à découvrir sur son site et son compte Instagram.

© Ahlum Kim

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