Les années folles de Foujita
Une exposition consacrée à la période française de l'artiste, membre de l'Ecole de Paris, se tenait en 2018 au Musée Maillol.

Léonard Tsuguharu Foujita, “Portrait de l’artiste”, 1928, huile et gouache sur toile, Paris, Centre Pompidou - Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle © Fondation Foujita / Adagp, Paris, 2018 - Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Jacqueline Hyde
Foujita a illuminé son temps. Ce dandy japonais, naturalisé français, a puisé dans ses racines orientales afin de rivaliser avec les maîtres occidentaux. L’exposition, organisée au musée Maillol en 2018, rassemblait plus d’une centaine d’oeuvres de l’artiste, créées lors de sa période parisienne entre 1913 et 1931.
Calligraphie, gouache et aquarelle
On y retrouvait les thèmes de prédilection de l’artiste : femmes, enfants, animaux et lui-même (au visiteur de rétablir l’ordre d’importance) et sa volonté de créer des liens entre la France et le Japon. Tsugouharu Foujita, proche de Modigliani et Soutine avec qui il a vécu au sein de la cité Falguière à Montparnasse, est connu pour sa technique unique faite de fines lignes calligraphiques peintes de gouache et d’aquarelle.
Foujita, peindre dans les années folles (2018), une exposition au Musée Maillol de Paris.

Léonard Tsuguharu Foujita, “Femme allongée, Youki”, 1923, huile sur toile, collection particulière © Fondation Foujita / Adagp, Paris, 2018 Photo : © Archives artistiques

Léonard Tsuguharu Foujita, “Chiens savants”, 1922, huile sur toile, collection particulière © Fondation Foujita / Adagp, Paris, 2018 Photo : © Archives artistiques

Léonard Tsuguharu Foujita, “Petite fille au capuchon”, 1929, huile sur toile, collection particulière, © Fondation Foujita / Adagp, Paris, 2017

Léonard Tsuguharu Foujita, “Combat I”, 1928, huile sur toile, 299,7 x 301,6 x 4,7 cm, Maison-atelier Foujita, Conseil Départemental d’Essonne, Evry France, photographie Laurence Godart © Fondation Foujita / Adagp, Paris, 2018 © Maisonatelier Foujita. CD Essonne. Photographie Laurence Godart
LES PLUS POPULAIRES
-
Chiharu Shiota, fils rouges de l'âme
L’année dernière, plus de 660 000 personnes ont visité la rétrospective Chiharu Shiota: The Soul Trembles au musée d’art Mori.
-
La Nakagin Capsule Tower, construction rétrofuturiste au coeur de Tokyo
Édifiée en 1972 par l'architecte Kisho Kurokawa, cette tour modulaire est l'un des rares bâtiments achevés du mouvement métaboliste.
-
Une échappée dans les sauvages îles Oki
Les “îles au large”. On ne pouvait trouver meilleure appellation pour ce chapelet de 180 îles dont 4 seulement sont habitées.
-
Umami Paris, des ingrédients japonais haut de gamme
Cette épicerie spécialisée dans les produits artisanaux de qualité se fournit directement auprès de petits producteurs japonais.
-
L'érotisme futuriste de Hajime Sorayama
L’illustrateur est le précurseur d’un hyperréalisme mêlant la sensualité à la technologie, qui met en scène des robots sexualisés.