L’artiste japonaise Haruka Kojin revisite le “Lady Bag” de Dior
Courtesy of Dior
Depuis la nomination de Maria Grazia Chiuri à la tête de Dior, la maison de luxe française interpelle la sphère mode en assumant fièrement son engagement féministe. En 2017, Maria Grazia Chiuri, première femme à la tête de l’historique maison de couture française, créait un T-shirt iconique orné du message “We should all be feminist”. Une création présentée lors de son premier défilé pour Dior, immédiatement devenue virale.
Ce succès encourage la designer à poursuivre sur sa lancée et elle imagine au printemps dernier des T-shirts aux inscriptions ironiques “Why are there no great women artists?“, une citation empruntée à la théoricienne féministe Linda Nochlin. Une nouvelle réussite qui l’amène à revisiter l’emblématique sac “Lady Dior”, baptisé en l’honneur de la princesse Diana dite Lady Di, avec l’aide de onze artistes féminines de renommée internationale. La collection capsule a pour but de mettre en lumière le talent artistique des femmes.
Parmi elles se trouve l’artiste plasticienne Haruka Kojin, qui a réalisé deux versions du Lady Dior en couleur or et en argent. Pour cette collaboration inédite, Kojin a souhaité s’inspirer “d’un voyage nocturne en bus et du regard posé sur les paysages changeant avec la vitesse”, explique-t-elle à Dior. Une inspiration poétique qui définit l’univers onirique de l’artiste japonaise. Enfin, cette réinterprétation contemporaine n’est pas sans rappeler les installations “Contact Lens“, de Kojin. Grandiose et immersive, cette œuvre explore subtilement la déformation de la réalité à l’aide de miroirs suspendus qui transforment la perception et l’espace.
Courtesy of Dior
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