Vivre à l’étranger, un déclic pour lancer son entreprise selon Jumpei Seki
Salarié dans la mode depuis de nombreuses années, c'est à son arrivée en France qu'il a pris son indépendance et est devenu Fashion Improver.
Employé d’un select shop japonais (une boutique réunissant les collections de plusieurs marques de vêtements), Jumpei Seki ne s’imaginait pas un jour devenir indépendant. Il a suivi l’établissement d’une antenne française de son entreprise en 2015 et s’est installé à Paris. C’est en découvrant son nouveau pays qu’il se prend à rêver lancer sa propre entreprise. Un objectif qu’il réalise un an plus tard en devenant Fashion Improver.
Jumpei Seki a mis au point ce titre original pour distinguer son activité de celle d’un consultant. L’entrepreneur conseille des marques ou boutiques de mode mais sans se placer au-dessus des équipes. Il se met à leur niveau et intègre leur mode de fonctionnement pour mieux les guider sur de possibles améliorations. Son expérience d’une vingtaine d’années dans le management de magasins et les achats lui ont permis d’asseoir sa notoriété assez rapidement. Aujourd’hui, il pilote deux entreprises, l’une en France et l’autre Japon.
D’une activité de conseil à sa propre boutique
Grâce à ses premiers succès, Jumpei Seki décide d’ouvrir sa propre boutique en 2019. PARKS, établie dans le seizième arrondissement de Paris, lui permet de présenter une sélection de vêtements soigneusement sourcés, dont de nombreuses marques japonaises inconnues en France. L’entrepreneur y a aussi inclus un corner avec des pièces de S H, sa propre ligne de chemises « américaines vues de France », lancée en 2018.
Son entreprise aux multiples activités, Jumpei Seki la mène presque seul. Avec l’aide d’un employé à temps partiel pour sa boutique parisienne, il arrive à continuer de voyager, toujours entre la France et le Japon, et espère agrandir son équipe (tout en gardant une taille raisonnable) afin de pouvoir lancer de nouveaux projets à l’étranger.
Plus d’informations sur Jumpei Seki sur son site internet et sur son compte Instagram. Les dernières collections de sa boutique sont à découvrir sur le site de PARKS et sur le site de sa marque S H.
View this post on Instagram
LES PLUS POPULAIRES
-
« C’est un plaisir sincère que mes objets soient reconnus comme appartenant au cercle du Mingei »
Les couverts de laiton soigneusement façonnés par Ruka Kikuchi dans son atelier de Setouchi sont appréciés dans tout le Japon et ailleurs.
-
« Le Mingei reste toujours insaisissable, cent ans après sa naissance »
Sō Sakamoto est un potier d’Onta-yaki, une forme de céramique datant du XVIIIe siècle mise en avant par Sōetsu Yanagi, fondateur du Mingei.
-
« On dit souvent qu’il faut apprendre de ses échecs… mais est-ce vraiment si simple ? »
Dans “Guide de survie en société d'un anti-conformiste”, l'auteur Satoshi Ogawa partage ses stratégies pour affronter le quotidien.
-
Du Japon vers le monde, des photographes appelés à s’imposer à l’international
Le T3 PHOTO FESTIVAL 2025 expose cinq photographes japonais émergents et confirmés, afin de soutenir leur rayonnement à l’étranger.
-
“Le Japon interdit”, l'oeil d’Irina Ionesco
Dans cet ouvrage, la photographe va au plus près des corps, révélant ceux, tatoués, de “yakuza” ou celui, érotisé, d'une artiste underground.



