Les meilleurs restaurants à tester pendant la coupe du monde de rugby
La coupe du monde de rugby bat son plein depuis son coup d’envoi le 20 septembre dernier. Pour apprécier au mieux cette neuvième édition, qui se tient pour la toute première fois en Asie, Pen Magazine a concocté une liste de restaurants traditionnels situés dans les villes des matchs, de Fukuoka à Tokyo. Tandis que la cohue de supporters fanfaronne dans les rues pour soutenir leur équipe favorite, ces établissements promettent un instant de sérénité autour d’une bonne table ou d’un bento !
Teradaya
©Yuichiro Hirakawa
Dans la ville de Fukuoka, une ruelle étroite cache un izakaya qui perpétue la tradition culinaire de la période Edo. Derrière les seuls sièges disponibles au comptoir, une équipe de chefs virevolte pour aiguiser les couteaux puis découper de fines lamelles de sashimis. Chaque poisson, fraichement livré chaque jour, est préparé avec minutie et déférence, avant d’être servi sous de multiples formes. L’une des spécialités de Fukuoka et un des mets phares de la maison demeure le goma-saba, un sashimi de maquereau à la sauce sésame aigre-douce. Le discret fond sonore jazzy n’ôte en rien à l’atmosphère paisible du lieu, seulement ponctuée de quelques joutes verbales et éclats de rire.
Iwashi-ryori Inase
©Yuichiro Hirakawa
Situé à Oita, cet izakaya d’un genre bien particulier est spécialisé dans la sardine (iwashi), un poisson au goût fort et commun au Japon. Le propriétaire des lieux, M. Inagaki, accorde le plus grand respect aux sardines en provenance des côtes japonaises et seuls les meilleurs poissons de la pêche du jour trouveront place dans ses assiettes. Parmi les six plats qui composent le menu, les sardines sont servies sous forme de sashimi, de brochettes ou encore en satsuma-age (gâteau de poisson frit typique de Kagoshima). Toutes mijotées avec du sel pour décupler leurs saveurs, les sardines sont généralement consommées avec du shochu, une boisson alcoolisée distillée principalement à partir de riz, d’orge, de sarrasin, de patate douce ou encore de sucre brun.
Hakumai Bento Namiroku
©Jun Hasegawa
Dans la tentaculaire mégalopole tokyoïte, le choix de restauration s’avère tellement énorme qu’il vaut mieux se renseigner en amont pour trouver la perle rare. Pour déguster des bentos dans la plus pure tradition classique, Hakumai Bento Namiroku et ses 140 années de bons et loyaux services sont un passage obligé pour un déjeuner à emporter. Dans la boîte bien garnie et joliment colorée d’ingrédients frais, une omelette aux oeufs, un espadon grillé au miso, une purée de patate douce, des légumes braisés et des cornichons à la prune se marient à merveille, le tout accompagné d’un riz collant cuit à la vapeur avec des haricots azuki à la teinte rougeâtre.
Uni Bento
©Jun Hasegawa
Située à l’intérieur de la gare de Kuji dans la préfecture d’Iwate, une petite échoppe ouvre tous les jours à 7h du matin pour servir aux lève-tôt ses bentos à base d’oursin (uni), la spécialité de la maison. Néanmoins, seules 20 boîtes sont préparées avec soin chaque jour par une vieille dame, et pas une de plus. Inutile donc d’espérer se procurer un bento seulement quelques minutes après l’ouverture, tout le stock sera déjà écoulé.
Ayuya Sandai Bento Box
©Jun Hasegawa
Dans ce restaurant renommé de la gare de Kumamoto, sacré meilleur ekiben de Kyushu trois années consécutives, les bentos sont préparés avec du riz cuit dans du bouillon de poisson et recouverts d’un poisson sucré et bouilli. Un recette maîtrisée depuis des années qui continue de ravir des clients restés fidèles.
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