Les produits phare des konbini au Japon

En 1969, le tout le premier konbini voit le jour au Japon. En 2019, pas moins de 55 000 sont disséminés à travers le pays, la plupart ouverts 24 heures sur 24 pour satisfaire toutes les faims.
Impossible de ne pas tomber nez à nez avec un konbini en arpentant le Japon. Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, des grandes villes aux villages ruraux, ces magasins de proximité n’ont pas cessé de voir le jour, même durant la crise des années 90 plongeant le pays dans la récession. En proposant une multitude de produits et notamment leurs propres recettes de plats mijotés, ces dépanneurs ont fortement modifié les habitudes des consommateurs au Japon. 7-Eleven, Family Mart et autres Lawson sont rapidement devenus indispensables et comblent les petits creux et grandes faims en proposant une multitude de plats devenus cultes dont leurs propres marques, à commencer par un de leurs produits vedette, les onigiri. Ce véritable en-cas de gourmandise, vendu entre 100 et 200 yens seulement, ravit tous les palais tentés par une boulette de riz enveloppée d’une algue et fourrée au saumon ou même à l’umeboshi (prune marinée).

Les bento, au porc pané ou au poisson frit, sont également pris d’assaut. Plus original, le poulet frit, que l’on trouve dans sa vitrine juste à côté des caisses, est un mets très demandé. Il se décline en honetsuki, le poulet frit avec l’os, en honenashi, le poulet frit sans os et en différents kara-age, des nuggets de poulets frits. Autre curiosité culinaire, le sandwich à l’oeuf est un des basiques des konbini et surtout un petit plaisir que les japonais s’octroient pour 195 yens. Enfin, quand les mois les plus froids se font ressentir, l’oden est de retour dans les konbini. Ce pot-au-feu japonais, également appelé ragoût du Kantô d’où il est originaire, est un assortiment mijoté dans une soupe, souvent composé de hanpen (pâte de poisson), de saucisses, d’oeufs durs et de navet. Un plat roboratif, réconfortant et succulent.

©Aleister Kelman
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