Chez Ellie Omiya, la peinture éclot

On peut être auteure, scénariste et réalisatrice accomplie et considérer, malgré tout, que l’on peut encore grandir. C’est le cas d’Ellie Omiya qui, bien que déjà couronnée de succès, a développé une passion pour la peinture et une obsession… florale. Née en 1975 à Osaka, l’artiste, diplômée de la faculté des sciences pharmaceutiques de l’université de Tokyo, embrasse finalement une carrière dans la publicité, en parallèle de son activité d’auteure, avant d’explorer les domaines de l’animation télé, de la réalisation et de l’écriture de scénario.

Ce n’est qu’à partir de 2012 qu’Ellie Omiya se lance dans la peinture, suite à une performance à dans le quartier de Ueno à Tokyo « Celebration Melody : Naoshima ». Ses oeuvres sont exposées aussi bien au Japon, notamment par le galeriste tokyoïte Tomio Koyama, qu’à l’international (Milan, Paris, etc.). Son trait se veut simple et manifestant une beauté qui refuse de se laisser enfermer dans une boîte. Omiya plante une graine de liberté dans le paysage artistique, et ses motifs de fleurs, naïfs et colorés dégagent une tendre espièglerie.