La balade japonaise sur pellicule de Javier Castán

Dans cette série japonaise, photographiée lors de son second voyage dans l’archipel en 2019, Javier Castán dévoile des clichés pris au fur et à mesure de ses pérégrinations dans la mégalopole tokyoïte et sur l’île de Naoshima. « Je n’avais pas de chemin spécifique : ma routine matinale consistait à prendre le train et à décider quel serait le prochain arrêt où descendre. Je continuais de marcher jusqu’au coucher du soleil », indique le jeune homme à Pen. 

Le photographe barcelonais, en parallèle de son travail personnel effectué lors de ses différents séjours à l’étranger, collabore régulièrement avec des magazines comme Vogue ou Purple Fashion pour des séries modes, et réalise également des campagnes publicitaires pour des marques vestimentaires.

Des tirages sur papier périmé

Sur la pellicule, des jeunes collégiens ou lycéens en goguette, des fleurs et animaux capturés sur l’île de Naoshima ou encore des photos urbaines. Ces dernières, développées en noir et blanc, ont par ailleurs été éditées sur du papier périmé.

« Ce processus a été une heureuse erreur. Chaque jour, je découvre de nouvelles choses en laboratoire par essais et maladresses. Les caractéristiques de ce papier et le résultat visuel représentaient parfaitement les émotions que ces lieux suscitaient en moi, il les transformait en moments sans lieu précis dans le temps », confie le photographe.

Série japonaise (2019), des photographies par Javier Castán disponibles sur son site internet.