Réminiscences japonaises au Shangri-La de Chengdu
Les deux restaurants de l'hôtel ont été imaginés par l'architecte Toshimasa Tsutsumi et évoquent les maisons en bois traditionnelles du Japon.

© Liu Wei
Cet hôtel de luxe de la capitale du Sichuan (Chengdu est renommée pour sa population de pandas et pour son nombre croissant de start-ups) a confié son double espace de restauration à l’imagination de l’architecte japonais Yoshimasa Tsutsumi.
Réplique en bois d’une maison classée
Le premier restaurant est consacré au robatayaki, une technique de grillade très répandue au Japon. Cet espace fait la part belle aux poutres du plafond, directement inspirées de la célèbre Maison Yoshijima de la préfecture de Gifu. Cette maison traditionnelle, construite en 1907 par de riches marchands de saké de la ville de Kanazawa, est la première a avoir officiellement intégré le patrimoine culturel du Japon.
Délicatesse des salles dédiées à la cérémonie du thé
Le second restaurant, plus petit, se spécialise dans le kaiseki, une pratique gastronomique qui consiste à enchaîner de petites portions de plats différents, tous préparés avec soin. Pour le différencier du reste de l’étage, l’architecte a choisi de décorer le plafond de fins panneaux de bois, typiques des espaces dédiés à la dégustation du thé au Japon. Superposés, ceux-ci donnent un effet moiré, en contraste avec les lourdes poutres du premier restaurant.
Ne reste plus qu’alors aux visiteurs qu’à faire leur choix parmi ces deux propositions, en ayant toutefois la certitude de trouver, au Shangri-La de Chengdu, un peu du Japon en plein cœur de la Chine.
Plus d’informations sur l’hôtel Shangri-la de Chengdu sur son site internet.

© Liu Wei

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