Noriyuki Misawa fait de la chaussure un art à part entière
Formé au travail du cuir à Vienne et auprès des artisans les plus talentueux, l'artiste réalise des souliers uniques et précieux.
© Noriyuki Misawa
Noriyuki Misawa est l’un des chausseurs de luxe les plus réputés du Japon. Ses créations sur-mesure aux détails inimitables se retrouvent aux pieds d’une clientèle internationale.
Bercé par les livres d’art de sa mère, Noriyuki Misawa développe une curiosité intellectuelle dès son plus jeune âge. Très vite fasciné par les chaussures en cuir, il décide de suivre un apprentissage à Tokyo afin de devenir chausseur. Sept ans plus tard, il pose ses valises à Vienne, particulièrement réputée pour ses formations dans le domaine de l’art et de l’artisanat.
Chausseur de stars
Pour lui, la chaussure se transforme petit à petit en objet artistique. À son retour au Japon, Noriyuki Misawa se concentre principalement sur le travail du cuir. Pour cela, il travaille aux côtés d’un artisan spécialisé en la matière, une expérience qui lui apportera beaucoup de technicité et qui lui permettra de développer son imagination. En 2014, il organise sa toute première exposition au sein d’une galerie de Ginza à Tokyo. Les suivantes, nombreuses, prennent place à New York, Cannes et Londres.
Aujourd’hui, Noriyuki Misawa est considéré comme un artiste-fabricant de chaussures, l’un n’allant pas sans l’autre. Une double casquette qui lui permet d’attirer toujours plus d’illustres clients dans son atelier de Tokyo. Parmi eux, on compte, entre autres, les réalisateurs Spike Lee et Park Chan-wook.
Plus d’informations sur le travail de Noriyuki Misawa sur son site internet.
© Noriyuki Misawa
© Noriyuki Misawa
© Noriyuki Misawa
© Noriyuki Misawa
© Noriyuki Misawa
LES PLUS POPULAIRES
-
“Les herbes sauvages”, célébrer la nature en cuisine
Dans ce livre, le chef étoilé Hisao Nakahigashi revient sur ses souvenirs d’enfance, ses réflexions sur l’art de la cuisine et ses recettes.
-
Shunga, un art érotique admiré puis prohibé
Éminemment inventives, se distinguant par une sexualité libérée, ces estampes de la période Edo saisissent des moments d'intimité sur le vif.
-
Le périple enneigé d’un enfant parti retrouver son père
Le film muet “Takara, la nuit où j'ai nagé” suit un jeune garçon sur la route, seul dans un monde d'adultes qu'il a du mal à appréhender.
-
L'homme qui construisait des maisons dans les arbres
Takashi Kobayashi conçoit des cabanes aux formes multiples adaptées à leur environnement et avec un impact limité sur la nature.
-
Les illustrations calligraphiques d'Iñigo Gutierrez
Inspiré du “shodo”, la calligraphie japonaise, l'artiste espagnol établi à Tokyo retranscrit une certaine nostalgie au travers de ses oeuvres.