Un projet d’habitat pour la Lune inspiré des origamis japonais
Artistes et scientifiques, dont l'astrophysicien Bernard Foing a développé un projet de structures en origami destinées à la Lune et Mars.

© Samira Boon Studio
La recherche spatiale s’inspire de l’art du pliage en papier japonais. Cette technique, popularisée aux alentours du XVIIème siècle au Japon, présente de nombreuses caractéristiques intéressantes pour la science.
Ces “tentes origamis” légères et flexibles, imaginées dans un tissu hautement résistant, se plient et se déplient à l’envi et changent de forme en fonction des caractéristiques de leur environnement. Elles garantissent la sécurité de leurs hôtes en se protégeant efficacement de l’impact des micrométéorites (qui rebondissent sur leurs nombreux angles), tandis que les panneaux solaires intégrés à leur surface fournissent l’énergie nécessaire à leur séjour. Autre avantage : elles limitent les déchets spatiaux en se recyclant à l’infini, leurs multiples facettes leur permettant de se “réinventer” à chaque nouvelle mission spatiale.
Un premier test en 2019
Ce projet inspiré de la tradition japonaise n’en est encore qu’au stade de prototype, il n’en est pas moins sérieux. En juin 2019, l’un de ces “habitats-origamis” a été testé dans un igloo de démonstration imaginé par le Swiss Space Center sous le glacier du Cervin, en Suisse. Avant, qui sait, qu’on ne le retrouve un jour sur les surfaces glacées de Mars.

©Samira Boon Studio

©Samira Boon Studio

©Samira Boon Studio

©Samira Boon Studio
LES PLUS POPULAIRES
-
« C’est un plaisir sincère que mes objets soient reconnus comme appartenant au cercle du Mingei »
Les couverts de laiton soigneusement façonnés par Ruka Kikuchi dans son atelier de Setouchi sont appréciés dans tout le Japon et ailleurs.
-
« Le Mingei reste toujours insaisissable, cent ans après sa naissance »
Sō Sakamoto est un potier d’Onta-yaki, une forme de céramique datant du XVIIIe siècle mise en avant par Sōetsu Yanagi, fondateur du Mingei.
-
« On dit souvent qu’il faut apprendre de ses échecs… mais est-ce vraiment si simple ? »
Dans “Guide de survie en société d'un anti-conformiste”, l'auteur Satoshi Ogawa partage ses stratégies pour affronter le quotidien.
-
Du Japon vers le monde, des photographes appelés à s’imposer à l’international
Le T3 PHOTO FESTIVAL 2025 expose cinq photographes japonais émergents et confirmés, afin de soutenir leur rayonnement à l’étranger.
-
“Le Japon interdit”, l'oeil d’Irina Ionesco
Dans cet ouvrage, la photographe va au plus près des corps, révélant ceux, tatoués, de “yakuza” ou celui, érotisé, d'une artiste underground.



