Kodawari Tsukiji, immersion dans un marché aux poissons
Situé à Paris, ce restaurant recrée l'atmosphère du célèbre marché de Tsukiji et propose une carte créative autour des produits de la mer.
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© Kodawari Ramen
Trois ans après l’ouverture de Kodawari Yokocho, un restaurant à l’apparence d’une ruelle tokyoïte, l’ancien pilote de chasse Jean-Baptiste Meunier a inauguré en 2019 Kodawari Tsukiji. Niché dans le premier arrondissement de la capitale française, ce lieu rend hommage au plus grand marché aux poissons de Tokyo, au nom éponyme. Après 83 ans d’existence, cette adresse historique a fermé ses portes en 2018.
Des bacs en polystyrène remplis de faux poissons, un chemin pavé à l’effet mouillé, des sacs plastiques et des gants en caoutchouc suspendus… À peine franchi le seuil d’entrée, l’immersion est totale grâce à une décoration chargée. Néanmoins, en faisant appel à tous les sens, l’expérience va plus loin que les apparences. Il se dégage dans l’ensemble de la pièce une odeur de poisson frais qui n’est pas désagréable. Le tout, accompagné d’une ambiance sonore d’un marché en ébullition, enregistrée par le propriétaire lors de ses multiples voyages au Japon. Les serveurs se fondent aussi parfaitement dans le cadre. Avec leurs tabliers bleus cirés et leurs bottes hautes blanches, ils se mettent dans la peau d’authentiques marchands locaux.
Riz au lait à la Saint-Jacques et miso glacé
En mettant l’accent sur le circuit-court et la qualité de ses produits, le restaurant convivial suit à la lettre la philosophie japonaise kodawari qui est de bien faire les choses.
Le menu, accroché à un fil à linge, propose des plats inédits faisant honneur aux produits de la mer. À la carte, cinq ramen fabriqués artisanalement se déclinent selon différentes garnitures. Contrairement aux entrées typiques comme les edamame ou les gyoza, les desserts surprennent les papilles. Riz au lait à la Saint-Jacques, miso glacé avec son croquant de graines de courges… Le mélange de saveurs est une réussite. Grâce à la cuisine ouverte sur la salle, il est possible d’admirer les chefs à l’oeuvre, que l’on soit installé sur une grande table en bois brut ou au comptoir.
Victime de son succès, notamment les week-ends, le temps d’attente pour trouver un siège à Kodawari Tsukiji peut être long. Mais l’expérience immersive en vaut la peine.
Plus d’informations sur Kodawari Tsukiji sur le site officiel du restaurant.
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© Kodawari Ramen
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© Kodawari Ramen
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© Kodawari Ramen
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