La Tour d’Ashizuri, plongée dans la vie aquatique
Cette tour, fidèle à l'esthétique des films de Wes Anderson, renferme une salle d’observation d’où l’on peut contempler la faune sous-marine.
© Kochi Prefecture
La tour d’observation d’Ashizuri, rouge et blanche en forme de croix, percée de hublots parfaitement alignés, se situe dans le parc national d’Ashizuri-Uwakai dans la préfecture de Kochi, au sud de l’île de Shikoku. Si elle culmine à 24 mètres de haut, c’est sa facette immergée qui se révèle être la plus intéressante.
Une fois le ponton blanc traversé et après avoir laissé derrière soi les imposant blocs de rochers, un choix s’impose : monter quelques marches et observer le panorama s’ouvrant sur l’océan Pacifique, ou au contraire, s’enfoncer en dessous du niveau de la mer, en empruntant un escalier en colimaçon qui plonge à sept mètres de profondeur et débouche dans une salle plongée dans une légère obscurité.
Observer les migrations de poissons
Cette chambre d’observation sous-marine est dotée, sur toutes ses faces, de hublots de 60 centimètres de diamètre qui permettent aux curieux de contempler les poissons nageant aux abords de la tour. Sardines, barracudas, tortues de mer, raies… Les espèces marines sont nombreuses à vivre dans les eaux cristallines bordant l’édifice. Et l’on peut assister, en fonction des saisons, au ballet des poissons migrateurs.
Pour s’y rendre, le plus facile reste de louer une voiture à Kochi. Mais il est également possible de prendre la ligne JR Tosa Kuroshio Railway à la gare de Kochi et de descendre à la gare de Nakamura. Il faut ensuite prendre une correspondance par bus jusqu’à l’arrêt Shimizu Plaza Pal (ligne Kochi Seinan Kotsu) et enfin prendre le dernier bus qui dessert la tour d’observation à destination de la gare de Sukumo, arrêt Ashizuri Kaiteikan Mae.
Plus d’informations sur la tour d’observation Ashizuri sur le site de l’office de tourisme de Kochi.
© Kochi Prefecture
© Kochi Prefecture
LES PLUS POPULAIRES
-
Guide de survie en société d'un anti-conformiste, épisode 1 : Les choses que je fais en secret pour éviter qu’on ne lise dans mes pensées
Dans cette série, l'auteur Satoshi Ogawa partage les stratégies originales qu’il met en place pour faire face aux tracas du quotidien.
-
Chiharu Shiota, fils rouges de l'âme
L’année dernière, plus de 660 000 personnes ont visité la rétrospective Chiharu Shiota: The Soul Trembles au musée d’art Mori.
-
Kodo Nishimura ou comment le bouddhisme accompagne la communauté LGBTQ+
D’enseignements sacrés millénaires, ce jeune moine a su tirer des notions d’inclusivité et d’expression aussi modernes que nécessaires.
-
Mokuren, des couteaux japonais pour tous
Imaginés par Elise Fouin et le coutelier Yutaka Yazaki, ces ustensiles s’adaptent au marché européen sans sacrifier à la technicité nippone.
-
Umami Paris, des ingrédients japonais haut de gamme
Cette épicerie spécialisée dans les produits artisanaux de qualité se fournit directement auprès de petits producteurs japonais.