Où dormir à Kinosaki, la ville paradisiaque des “onsen”
Cette ville bordant la mer du Japon est l'endroit idéal pour s'initier à la culture des sources chaudes au sein d'auberges traditionnelles.

© Hiroyuki Ono
La station balnéaire de Kinosaki est très plébiscitée par les Japonais notamment pour ses sept onsen publics et multiples bains privés, ses restaurants de grande qualité renommés pour leurs plats de crabes et enfin pour ses auberges traditionnelles. Aucun grand complexe hôtelier ne vient percer le calme enchanteur de Kinosaki. Seuls 74 ryokan promettent aux visiteurs un séjour exceptionnel. Voici donc une sélection d’auberges pour plonger dans les bras de Morphée, après une journée de plénitude dans les onsen.
Nishimuraya Honkan
Tenue par la même famille depuis sept générations, cette luxueuse auberge constitue le point d’orgue ultime d’un séjour à Kinosaki. Son ambiance intimiste, sa galerie d’art privée, ses repas de haute gastronomie, sans oublier ses 34 chambres ouvrant chacune sur un jardin privatif, représentent la quintessence des ryokan. Nishimuraya Honkan possède même deux onsen privés, des perles d’élégance pour parfaire un séjour exquis.
Entre 500 et 900 euros la nuitée.
Onishiya Suishoen
Outre le spa, le sauna et les onsen au sein de l’auberge Onishiya Suishoen au charme certain, des petits feux de joie sont allumés au crépuscule, signes annonciateurs d’une performance de nô, une forme de théâtre impliquant de la musique, de la danse et de la dramaturgie.
Entre 125 et 470 euros la nuitée.
Tsubakino Ryokan
Cette auberge à l’atmosphère typiquement japonaise pourrait également faire office de galerie d’art : des images de Ksitigarbha, un saint bouddhiste, dessinées par le premier propriétaire, ornent les murs. Tsubakino Ryokan possède un coin cocooning pour se détendre tout en lisant un manga, et une maison d’alcool qui propose des spiritueux et de la liqueur de prune. Le soin réside dans chaque détail, des arrangements floraux aux onsen privés. Le raffinement à l’état pur.
Entre 100 et 110 euros la nuitée.
Hanakouji Saigetsu
Avec seulement neuf chambres, il va sans dire que cette auberge est un havre de sérénité. Deux choix s’offrent aux voyageurs : des chambres traditionnelles ou occidentales, à la décoration soignée et fleurie. Une petite adresse pour un grand séjour dans ce ryokan à l’ambiance feutrée.
Entre 130 et 450 euros la nuitée.

Nishimuraya Honkan © Hiroyuki Ono

Nishimuraya Honkan © Hiroyuki Ono

Nishimuraya Honkan © Hiroyuki Ono
LES PLUS POPULAIRES
-
Chiharu Shiota, fils rouges de l'âme
L’année dernière, plus de 660 000 personnes ont visité la rétrospective Chiharu Shiota: The Soul Trembles au musée d’art Mori.
-
La Nakagin Capsule Tower, construction rétrofuturiste au coeur de Tokyo
Édifiée en 1972 par l'architecte Kisho Kurokawa, cette tour modulaire est l'un des rares bâtiments achevés du mouvement métaboliste.
-
Une échappée dans les sauvages îles Oki
Les “îles au large”. On ne pouvait trouver meilleure appellation pour ce chapelet de 180 îles dont 4 seulement sont habitées.
-
À Tokyo, Savoy Pizza fait simple et délicieux
Tokyo est-elle en train de devenir la capitale de la pizza ? Pizza Strada, Pizza Dada, Seirinkan ou encore PST - Pizza Studio Tamaki.
-
Umami Paris, des ingrédients japonais haut de gamme
Cette épicerie spécialisée dans les produits artisanaux de qualité se fournit directement auprès de petits producteurs japonais.