Ban’ei Horse Racing Episode 2
La course de chevaux de Ban’ei ne ressemble à aucune autre. Son point d’orgue, ce sont les deux obstacles, l’un de 1 mètre, l’autre de 1 mètre 70 que doivent franchir les chevaux. L’intensité est telle qu’elle fait serrer les dents aux chevaux, dans des rictus qui disent l’effort accompli. Vibrant avec eux, ce sont leurs poings que serrent les spectateurs. Parmi les règles, il en est une qui oblige les jocksys à arrêter leurs chevaux avant les obstacles. À eux de fixer la durée de ses pauses, et c’est là d’ailleurs que peuvent se jouer certaines courses. Et quand même ces jockeys feraient usage de leurs fouets, il arrive que des chevaux à bout de force n’aient plus l’énergie pour bouger un muscle alors même qu’ils sont devant la ligne d’arrivée, tandis que d’autres exténués se retrouvent sans force devant les obstacles à franchir. Rien à voir ici avec l’élégance des courses de chevaux traditionnelles, et c’est justement là ce qui fait l’intérêt du Ban’ei. Dans ce deuxième épisode, découvrons tout ce qui se passe autour de la course, le jour venu.
LES PLUS POPULAIRES
-
Chiharu Shiota, fils rouges de l'âme
L’année dernière, plus de 660 000 personnes ont visité la rétrospective Chiharu Shiota: The Soul Trembles au musée d’art Mori.
-
Apprivoiser la cuisine japonaise au gré des saisons avec Mirukashi Salon
Ces séjours à la campagne organisés par Prairie Stuart Wolff au contact des produits permettent de découvrir le patrimoine culinaire du Japon.
-
KAORUKO, représenter la féminité japonaise
Ancienne pop star et idole des adolescentes japonaises, cette artiste exprime aujourd’hui sa vision de la femme à travers la peinture.
-
De spectaculaires feux d'artifice nippons
Le photographe Hidenobu Suzuki a capturé les “tezutsu hanabi”, des cascades de flammes tenues à bout de bras par des hommes jusqu'à épuisement.
-
Kakurega Omakase, gastronomie japonaise en terre mexicaine
Ce restaurant, dirigé par le chef japonais Keisuke Harada, se situe sur la côte d'Oaxaca, au cœur du domaine de la fondation Casa Wabi.