15 ans après, le film Interstella 5555 des Daft Punk est toujours un rêve franco-japonais

©Warner Music Japan
L’idée de départ est très simple : allier le graphisme du légendaire Leiji Matsumoto, connu notamment pour être le dessinateur d’Albator, et la musique de l’album Discovery du groupe français Daft Punk.
Lors de l’enregistrement du disque, le groupe se met en tête de composer un long métrage où se succéderaient limousines et vaisseaux spatiaux dans ce qui ressemble très clairement à un space opera. Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem Christo prennent un vol direction le Japon pour pitcher leur idée au dessinateur, un peu boudé et dans l’oubli. Le pitch du film : un célèbre groupe de musiciens se fait enlever par un producteur machiavélique qui les exploite sur Terre avant qu’un héros ne vienne les sauver à bord de son vaisseau guitare. Déjà culte avant même d’être sorti.
Très vite, un deal est conclu avec le collaborateur de Matsumoto, Shinji Shimizu, également producteur de la série Albator chez Toei Animation (à qui l’on doit aussi Goldorak). Quatre millions de dollars et 28 mois plus tard, Interstella 5555 voit le jour « comme un rêve d’enfant devenu réalité », dixit la déclaration presse des Daft Punk, le 28 Avril 2003. Quinze ans plus tard, ce rêve fait toujours le bonheur des fans. D’ailleurs, le film sera projeté cet été sur grand écran. Une bonne occasion de voir ce film ”One More Time”.
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