Gyokusendo martèle le cuivre depuis 200 ans
La famille Tamagawa est à la tête de cette manufacture qui a été désignée bien culturel immatériel par le Ministère de la Culture japonais.

© Gyokusendo
« Frappez. Marquez votre temps. » Ainsi pourrait-on traduire l’adage de Gyokusendo, une manufacture séculaire de la ville de Tsubame, au bord de la mer du Japon. Depuis sept générations, les artisans de la famille Tamagawa martèlent à la main le cuivre selon une technique ancestrale, récompensée par de nombreux prix. Cette dernière a notamment été désignée bien culturel immatériel de la préfecture de Niigata par le Ministère de la Culture japonais.
Le temps laisse ses marques et selon le précepte du wabi-sabi, c’est dans sa patine qu’un objet trouve véritablement sa valeur et révèle son âme. Contrairement aux objets à l’obsolescence programmée qui nous entourent, les créations de Gyokusendo gagnent des points de vie à chaque nouveau coup que son créateur lui porte. Le regard absorbé par les reflets chaleureux du cuivre martelé, on perçoit la patience infinie de l’artisan qui façonne des objets traditionnels et faits pour durer.
Plus d’informations sur Gyokusendo sur le site internet de la manufacture.

© Gyokusendo

© Gyokusendo
© Gyokusendo

© Gyokusendo
LES PLUS POPULAIRES
-
« C’est un plaisir sincère que mes objets soient reconnus comme appartenant au cercle du Mingei »
Les couverts de laiton soigneusement façonnés par Ruka Kikuchi dans son atelier de Setouchi sont appréciés dans tout le Japon et ailleurs.
-
« Le Mingei reste toujours insaisissable, cent ans après sa naissance »
Sō Sakamoto est un potier d’Onta-yaki, une forme de céramique datant du XVIIIe siècle mise en avant par Sōetsu Yanagi, fondateur du Mingei.
-
« On dit souvent qu’il faut apprendre de ses échecs… mais est-ce vraiment si simple ? »
Dans “Guide de survie en société d'un anti-conformiste”, l'auteur Satoshi Ogawa partage ses stratégies pour affronter le quotidien.
-
Du Japon vers le monde, des photographes appelés à s’imposer à l’international
Le T3 PHOTO FESTIVAL 2025 expose cinq photographes japonais émergents et confirmés, afin de soutenir leur rayonnement à l’étranger.
-
“Le Japon interdit”, l'oeil d’Irina Ionesco
Dans cet ouvrage, la photographe va au plus près des corps, révélant ceux, tatoués, de “yakuza” ou celui, érotisé, d'une artiste underground.



