La “machiya” kyotoïte de Eric Pillault
Le directeur artistique français dévoile sa résidence japonaise, une maison traditionnelle rhabillée d'éléments contemporains comme le béton.
En 2018, le graphiste, directeur artistique et photographe Eric Pillault investit dans une machiya à Kyoto. Il est tombé sous le charme de cette ancienne maison de marchands, typique de la ville, située dans le quartier de Shimogamo, à l’est de la rivière Kamogawa.
Cette machiya a été rénovée par ses anciens prédécesseurs, un couple d’architectes japonais et australien. Ils ont gardé la structure en bois d’origine et l’ont modernisée à l’aide de matériaux prisés par les architectes japonais comme le béton. Elle est constituée d’une pièce haute de plafond avec mezzanine et se caractérise par son côté traversant. Sa cloison arrière peut s’ouvrir entièrement, donnant sur un jardinet sis dans une impasse et brouillant la frontière entre intérieur et extérieur. Eric Pillault s’y rend plusieurs fois par an pour se ressourcer dans un environnement qu’il a souhaité minimaliste et d’où se dégage une apaisante odeur de cèdre.
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