La “machiya” kyotoïte de Eric Pillault
Le directeur artistique français dévoile sa résidence japonaise, une maison traditionnelle rhabillée d'éléments contemporains comme le béton.
En 2018, le graphiste, directeur artistique et photographe Eric Pillault investit dans une machiya à Kyoto. Il est tombé sous le charme de cette ancienne maison de marchands, typique de la ville, située dans le quartier de Shimogamo, à l’est de la rivière Kamogawa.
Cette machiya a été rénovée par ses anciens prédécesseurs, un couple d’architectes japonais et australien. Ils ont gardé la structure en bois d’origine et l’ont modernisée à l’aide de matériaux prisés par les architectes japonais comme le béton. Elle est constituée d’une pièce haute de plafond avec mezzanine et se caractérise par son côté traversant. Sa cloison arrière peut s’ouvrir entièrement, donnant sur un jardinet sis dans une impasse et brouillant la frontière entre intérieur et extérieur. Eric Pillault s’y rend plusieurs fois par an pour se ressourcer dans un environnement qu’il a souhaité minimaliste et d’où se dégage une apaisante odeur de cèdre.
Ver esta publicación en Instagram
LES PLUS POPULAIRES
-
Ryo Fukui — Redécouverte d’une légende du jazz japonais
La discographie du pianiste a été rééditée à la demande du public, illustrant un regain d'intérêt pour ce genre musical au sein de l'archipel.
-
Nishinoshima, la naissance d'une île
Sortie des eaux en novembre 2013 par l'éruption d'un volcan, l'île de Nishinoshima au sud de Tokyo ne cesse de croître.
-
“BAD MODE”, le triomphe de Hikaru Utada
Dans un nouvel album aux tonalités enivrantes, la plus célèbre des chanteuses japonaises offre à son public un travail empli de sensibilité.
-
Casa Wabi, une fondation d’art engagée et un pont entre le Japon et le Mexique
Imaginée par un artiste mexicain et conçue par l'architecte japonaise Tadao Ando, elle veille à inclure la communauté locale dans ses projets.
-
Les œuvres architecturales de Leandro Erlich interrogent notre perception du réel
L’artiste contemporain a construit, à Kanazawa, un escalier étrange, défiant la gravité. Une œuvre questionnant l’absurdité du quotidien.