Daiyame, à la pointe des producteurs de shochu

15.01.2020

La distillerie Hamada Syuzou, d’Ichikikushikino à Kagoshima, a remporté le prix du meilleur shochu lors du Concours international des vins et spiritueux (IWSC) de Londres en 2019. La boisson lauréate, le Daiyame, est un honkaku shochu (shochu monodistillé) élaboré à partir de patate douce. Le Daiyame était en compétition avec une centaine d’autres candidats dans la catégorie shochu, cette eau-de-vie japonaise distillée, introduite à l’IWSC en 1998. Environ 500 personnes ont assisté à la cérémonie.

Le directeur de Hamada Syuzou, Kotaro Hamada (aîné de la cinquième génération des Hamada) a reçu le prix. Reconnaissant pour cet honneur, M. Hamada s’est adressé aux organisateurs en confiant que pour lui, le Daiyame constitue l’avant-garde de la prochaine génération de shochu monodistillé, et que le shochu lui-même, comme le scotch anglais, a le potentiel pour devenir un spiritueux de classe mondiale.

Élaboré à partir d’une technique préservant les senteurs, le Daiyame « présente un parfum propre du litch et a été créé pour commémorer le 150e anniversaire de Hamada Syuzou ». M. Hamada a expliqué que le Daiyame se déguste en famille, entre amis ou collègues, pour porter un toast à la fin d’une journée paisible et dans l’attente d’une nouvelle journée rayonnante. Le directeur a aussi parlé du potentiel du shochu lorsqu’il est associé à la création de nouveaux cocktails. Le spiritueux est en effet au centre d’expériences menées par des mixologues bien connus en Europe et aux États-Unis.

Depuis cette année, le Daiyame est ainsi proposé au Crillon, un hôtel cinq étoiles à Paris, propriété du groupe international d’hôtellerie de luxe Rosewood. L’hôtel a obtenu le statut de « palais » – un titre réservé aux « trésors de l’hôtellerie française » qui se conforment à des critères exigeants, parmi lesquels l’emplacement de l’établissement, sa valeur historique et la qualité de son service client.

Le Daiyame y est sous la responsabilité du chef sommelier du restaurant de l’hôtel, Xavier Thuizat, qui le compare volontiers au vin en ces termes : « le vin parfumé tout comme le Daiyame possèdent un arôme très fruité ». Le chef sommelier poursuit en précisant que « le Daiyame constitue la meilleure introduction au shochu que l’on puisse trouver, pour les Français connaissant peu ce spiritueux et les consommateurs du monde entier habitués au vin ».