DokiDoki, un bar à rolls instantanés
Dans le premier arrondissement parisien, le chef de ce bar à sushi prépare des rouleaux de poissons crus à la minute de style “omakase”.
© Marion Briffod
Après Le Piaf et Bambini, le restaurateur Romain Taieb s’est associé à l’entrepreneur Thomas Moreau, revenu de New York, pour créer un bar à sushi avec le hand roll comme produit-phare. Ainsi, en début d’année 2022, DokiDoki a ouvert ses portes dans le premier arrondissement de Paris, entre les murs de la Poste du Louvre.
À l’inverse du « boum boum » qui représente le cœur battant la chamade, doki-doki en japonais incarne le bruit délicat des palpitations et évoque l’excitation de l’instant. Afin d’illustrer cette émotion, l’architecte Rodolphe Albert a fait naître un lieu où l’intérieur se révèle organique. Un mur revêtu de miroirs teintés, des suspensions luminaires en forme de nuage signées Céline Wright, un bar en béton de 25 places… En plus d’une décoration à la fois épurée et élégante, la vaisselle est en céramique sur-mesure.
L’art du omakase
La nouvelle adresse, DokiDoki, applique l’expression nippone omakase qui signifie « Je m’en remets à vous ». L’établissement offre une expérience unique car les sushi roulés sont réalisés devant les clients par le chef colombiano-japonais Andres Ramirez, servis dans l’immédiat et se dégustent à la main.
Sur la carte brève aux produits de qualité, les options à cocher sont nombreuses. De 3 à 6 rolls, il faut choisir un poisson tartarisé (saumon, toro, yellowtail, crabe, homard, St-Jacques), auquel s’ajoute un riz rond vinaigré. Puis, une algue nori de la mer d’Ariake enveloppe le tout. Accompagnés de bières, saké, gins ou whiskys, ces hand rolls délicieux éveillent les papilles. Ce moment gustatif se poursuit jusqu’au dessert avec des mochi (sésame noir, yuzu, coco, praliné) confectionnés par la pâtissière Agathe Bernard.
Avant de repartir, il est possible d’emporter un kit de rolls à faire soi-même.
Plus d’informations sur le site officiel du restaurant DokiDoki.
© Marion Briffod
© Marion Briffod
© Marion Briffod
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