Pontochoux, l’adresse du curry japonais
La spécialité de ce restaurant parisien est le curry de poulet frit “kara-age” accompagné de sa sauce épaisse peu relevée.

Pontochoux, Japanese curry restaurant © Pontochoux
Dans le cœur du Marais à Paris, près du métro Filles du Calvaire, un restaurant s’est fait un nom en préparant l’un des repas les plus populaires de l’archipel, le curry japonais (à prononcer Karè). Peu connue en France, cette recette est pourtant très répandue au Japon. Après s’être fait une place entre les étals du Marché des Enfants Rouges, Taeko Inai établit son échoppe à deux pas, rue du Pont aux Choux. Éponyme condensé et clin d’œil à sa nouvelle adresse, le Pontochoux est un petit restaurant spécialisé dans le curry japonais qui ne désemplit pas. Seules quatre tables permettent de s’installer, mais nous rappellent aussi le principe de ce mets à déguster sur le pouce.
Un curry moins épicé qu’en Inde
Le plat phare ? Le curry kara-age (poulet mariné et frit avec de la fécule de pomme de terre) avec un supplément tamago (œuf mariné). Épaisse, la sauce brune évoque du ragoût mijoté à la viande et aux légumes avec un mélange d’épices, de sauce soja, de mirin, de nuoc-mâm et même de miel et de chocolat. Si l’on est davantage familier du curry indien, la version japonaise se révèle moins épicée et s’est émancipée depuis son exportation par les marins anglais et leur échange avec le Japon.
Plus d’informations sur le restaurant de curry Pontochoux sur son compte Instagram.
Adresse : 18 rue du pont aux choux, 75003 Paris

Pontochoux, Japanese curry restaurant © Pontochoux

Pontochoux, Japanese curry restaurant © Pontochoux

Pontochoux, Japanese curry restaurant © Pontochoux
LES PLUS POPULAIRES
-
« C’est un plaisir sincère que mes objets soient reconnus comme appartenant au cercle du Mingei »
Les couverts de laiton soigneusement façonnés par Ruka Kikuchi dans son atelier de Setouchi sont appréciés dans tout le Japon et ailleurs.
-
« Le Mingei reste toujours insaisissable, cent ans après sa naissance »
Sō Sakamoto est un potier d’Onta-yaki, une forme de céramique datant du XVIIIe siècle mise en avant par Sōetsu Yanagi, fondateur du Mingei.
-
« On dit souvent qu’il faut apprendre de ses échecs… mais est-ce vraiment si simple ? »
Dans “Guide de survie en société d'un anti-conformiste”, l'auteur Satoshi Ogawa partage ses stratégies pour affronter le quotidien.
-
Du Japon vers le monde, des photographes appelés à s’imposer à l’international
Le T3 PHOTO FESTIVAL 2025 expose cinq photographes japonais émergents et confirmés, afin de soutenir leur rayonnement à l’étranger.
-
“Le Japon interdit”, l'oeil d’Irina Ionesco
Dans cet ouvrage, la photographe va au plus près des corps, révélant ceux, tatoués, de “yakuza” ou celui, érotisé, d'une artiste underground.



