La pagode à cinq étages du temple Rurikoji
Considérée comme l’une des plus belles pagodes du Japon, cette structure pittoresque est un trésor national datant du XVème siècle.
© 2009-2022 Yamaguchi Prefecture Tourism Promotion Division
Située à Yamaguchi, au sein du parc Kozan, la pagode à cinq étages du temple Rurikoji se dévoile devant des collines ornées de pruniers et cerisiers en fleurs au printemps et de feuilles d’érables à l’automne.
Cet édifice est l’une des constructions les plus imposantes de l’ère Muromachi (1336-1573). Aujourd’hui, elle appartient à l’école bouddhiste Soto.
Un symbole de l’un des clans les plus puissants du Japon
En 1442, Morimi Ouchi, l’un des seigneurs à la tête du clan Ouchi — très puissant à Yamaguchi à l’époque — commissionne l’érection de la pagode afin de rendre hommage à son frère aîné Yoshihiro, mort en 1399 en menant une révolte contre le gouvernement central. La construction à cinq étages est antérieure à celle du pavillon principal du temple, bâti en 1471. Ainsi, cette architecture affirme la culture du clan Ouchi, une des familles les plus importantes du Japon féodal, devenue célèbre dans le monde des arts.
Avec une hauteur de 31,2 mètres, l’œuvre s’impose par son style aux influences chinoises. Symbole du tourisme de la ville de Yamaguchi, le corps de ce monument au toit en écorce de cyprès s’étrécit à chaque niveau à la manière d’une pyramide. Sa vue est d’autant plus impressionnante après le coucher du soleil, lorsque la bâtisse est illuminée et offre un spectacle nocturne des plus ravissants en se reflétant dans l’étang.
Grâce au musée du parc Kozan, dédié à cet héritage culturel, il est possible d’en apprendre plus sur son histoire mais aussi de découvrir des modèles miniatures de plusieurs pagodes nippones. Celle du temple Rurikoji avait été filmée par l’office du tourisme de la préfecture de Yamaguchi.
Plus d’informations sur le site internet de la ville de Yamaguchi.
© 山口市交流創造部観光交流課
© japan-guide.com
© 2009-2022 Yamaguchi Prefecture Tourism Promotion Division
LES PLUS POPULAIRES
-
“Les herbes sauvages”, célébrer la nature en cuisine
Dans ce livre, le chef étoilé Hisao Nakahigashi revient sur ses souvenirs d’enfance, ses réflexions sur l’art de la cuisine et ses recettes.
-
Shunga, un art érotique admiré puis prohibé
Éminemment inventives, se distinguant par une sexualité libérée, ces estampes de la période Edo saisissent des moments d'intimité sur le vif.
-
Le périple enneigé d’un enfant parti retrouver son père
Le film muet “Takara, la nuit où j'ai nagé” suit un jeune garçon sur la route, seul dans un monde d'adultes qu'il a du mal à appréhender.
-
L'homme qui construisait des maisons dans les arbres
Takashi Kobayashi conçoit des cabanes aux formes multiples adaptées à leur environnement et avec un impact limité sur la nature.
-
Les illustrations calligraphiques d'Iñigo Gutierrez
Inspiré du “shodo”, la calligraphie japonaise, l'artiste espagnol établi à Tokyo retranscrit une certaine nostalgie au travers de ses oeuvres.