La carrière du calligraphe Yuichi Inoue célébrée en France
En 2018, la Maison de la culture du Japon à Paris a présenté son univers avant-gardiste fait de papier et d'encre de Chine.
Yu-ichi Inoue, “Ai” (Amour), 1972, collection privée, photo : Tokio Ito
Il est décrit comme « l’un des représentants les plus créatifs de l’avant-garde artistique du Japon de l’après-guerre. ». Yuichi Inoue, ancien instituteur, a étudié huit ans sous l’enseignement du talentueux calligraphe Sokyu Ueda.
En 2018, la Maison de la culture du Japon à Paris lui a consacré une exposition.
Des caractères répétés à l’infini
Avec des camarades, il fonde en 1952 le groupe Bokunjinkai qui diffuse de nouvelles idées, de peinture mais aussi de philosophie et de littérature, en Orient et en Occident. Le Japonais s’éprend de caractères particuliers qu’il répète à l’infini : ai (amour), hana (fleur) ou bien hin (dénuement).
Yuichi Inoue est décédé en 1985 mais l’aura de son travail sur le langage primitif et les formes abstraites subsiste. Une partie de ses oeuvres est exposée au sein de la collection permanente du Musée d’art moderne de Tokyo.
Yuichi Inoue 1916-1985 — La calligraphie libérée (2018), une exposition sur le calligraphe qui s’est tenue à la Maison de la culture du Japon à Paris du 14 juillet 2018 au 15 septembre 2018.
Yu-ichi Inoue, “Yodaka no Hoshi (L’Étoile du faucon de la nuit)”, 1984, The National Museum of Modern Art, Kyoto, photo : Tokio Ito
Yu-ichi Inoue, “Hin (Dénuement)”, 1972, The National Museum of Modern Art, Kyoto, photo : Tokio Ito
Yu-ichi Inoue, “Tsuki (Lune)”, 1982, collection privée, photo : Tokio Ito
Yu-ichi Inoue, “Ah Yokokawa Kokumin- gakkô (Ah ! L’école primaire de Yokokawa)”, 1978, The Museum of Modern Art, Gunma, photo : Tokio Ito 
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