Anticiper la mode, la vision de Tetsuya Okada
Cet entrepreneur a lancé Globe Specs, un magasin d'optique, à une époque où les lunettes de vue ne faisaient pas encore partie de la mode.
En début de carrière, Tetsuya Okada n’imaginait pas lancer sa propre entreprise. Ce natif d’Hiroshima, qui a passé quelques années aux Etats-Unis, avait d’abord rejoint le secteur bancaire avant de s’intéresser à la mode. C’est lorsqu’il réalise, au début des années 1980, le potentiel mode des lunettes de vue qu’il se met à réfléchir à un projet.
Globe Specs est finalement lancé en 1998 et la marque dispose désormais de trois boutiques à Tokyo et Kyoto. La sélection pointue de Tetsuya Okada et son approche de la clientèle — des espaces de vente limités mais un soin tout particulier accordé au service et à la relation client — lui ont valu d’obtenir à deux reprises le prix du Trade Show à Milan récompensant le meilleur magasin d’optique au monde.
Plus d’informations sur Globe Specs sur le site internet de la marque.
View this post on Instagram
LES PLUS POPULAIRES
-
« C’est un plaisir sincère que mes objets soient reconnus comme appartenant au cercle du Mingei »
Les couverts de laiton soigneusement façonnés par Ruka Kikuchi dans son atelier de Setouchi sont appréciés dans tout le Japon et ailleurs.
-
« Le Mingei reste toujours insaisissable, cent ans après sa naissance »
Sō Sakamoto est un potier d’Onta-yaki, une forme de céramique datant du XVIIIe siècle mise en avant par Sōetsu Yanagi, fondateur du Mingei.
-
« On dit souvent qu’il faut apprendre de ses échecs… mais est-ce vraiment si simple ? »
Dans “Guide de survie en société d'un anti-conformiste”, l'auteur Satoshi Ogawa partage ses stratégies pour affronter le quotidien.
-
Du Japon vers le monde, des photographes appelés à s’imposer à l’international
Le T3 PHOTO FESTIVAL 2025 expose cinq photographes japonais émergents et confirmés, afin de soutenir leur rayonnement à l’étranger.
-
“Le Japon interdit”, l'oeil d’Irina Ionesco
Dans cet ouvrage, la photographe va au plus près des corps, révélant ceux, tatoués, de “yakuza” ou celui, érotisé, d'une artiste underground.



