Le “tsundoku” : empiler plus de livres que vous n’en lirez jamais
Ce concept japonais théorise l'habitude de collectionner les livres sans jamais les lire.
©Dmitri Popov
En voilà un hobby qui prend de la place. Le tsundoku, soit l’art d’empiler les livres nouvellement acquis sans jamais les lire. Théorisé au Japon, ce phénomène dépasse cependant les frontières de l’archipel. Si sous l’ère Meiji (1868-1912), cette pratique était le comble du chic, elle a désormais perdu son côté élitiste.
Le tsundoku fonctionne avec toutes sortes de livres, l’important ici, c’est la quantité. Mais pour se donner bonne conscience, A. Edward Newton, auteur et collectionneur en son temps de plus 10 000 livres, l’affirmait déjà en 1918 dans l’ouvrage The Amenities of Book-Collecting and Kindred Affections : « Même lorsque la lecture est impossible, la présence de livres acquis produit une telle extase que l’achat de plus de livres qu’on ne peut lire n’est rien de moins que l’atteinte de l’infini. »
©Chris Barbalis
©Linh Nguyen
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