Maki de tempura vegan par iina
Pour changer des rouleaux vegan souvent garnis de concombre ou d'avocat cru, la cheffe propose une alternative avec des légumes frits.

© Sushi Modoki
Passés les rouleaux au concombre ou à l’avocat, il est parfois difficile de trouver des maki et sushi vegan gourmands. Forte de ce constat, la cheffe japonaise iina a imaginé plus de cinquante recettes entièrement vegan et sans sucre blanc transformé ni colorants artificiels, qu’elle a regroupées dans son ouvrage Sushi Modoki.
Parmi ces recettes se trouve celle de maki garnis de tempura de haricots verts et maïs. Ces fritures, que l’on considère comme un des plats représentatifs de la cuisine nippone sont en réalité originaires d’Europe. La recette originale a été importée par des missionnaires jésuites portugais au XVIème siècle, avant que les Japonais ne se l’approprient en la modifiant afin de rendre la friture plus légère.
Sushi Modoki est le premier ouvrage d’iina. Il renferme, en supplément, des idées détaillées de salades, soupes et boissons, venant compléter les recettes de sushi.
Ingrédients
Pâte à frire pour tempura :
50 g + 1 cuillère à soupe de farine tout usage
8 cl d’eau glacée
½ cuillère à café de vinaigre
¼ cuillère à café de sel
Tempura végétarien :
80 g de haricots verts
50 g de grains de maïs
1 cuillère à café de farine tout usage
Huile de canola
Maki :
1 feuille de nori (21 × 19 cm)
150 g de riz pour sushi simple
Sauce daikon, facultative
Sauce daikon (pour 75 g) :
60 g de daikon
1 cuillère à soupe de sauce soja dashi vegan (voir ci-dessous)
1 cuillère à soupe de mirin
1 cuillère à café de vinaigre de cidre de pomme
Sauce soja dashi vegan (pour 40 g) :
40 cl de sauce soja
1 morceau de kombu déshydraté de 5 cm
2 champignons shiitake déshydratés
Combinez tous les ingrédients dans un bocal propre avec un couvercle. Laissez reposer une semaine à température ambiante. La sauce se conservera 6 mois à température ambiante.
Préparation
Pour la pâte à frire tempura, combinez tous les ingrédients dans un bol moyen et mélangez bien.
Pour le tempura vegan, combinez les haricots verts et le maïs avec la farine, et versez la pâte.
Faites chauffer autant d’huile de canola que vous voulez pour faire frire les légumes dans une poêle à feu vif (180°C). Ajoutez les légumes en pâte et faites frire jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
Préparez les futomaki (voir ci-dessous) avec le riz, utilisant le tempura végétarien pour la garniture. Servez avec la sauce daikon, si désiré.
Futomaki :
Préparez une solution eau-vinaigre (eau et vinaigre à parts égales) dans un petit bol.
Sur un plan de travail, placez une natte à sushi avec le côté plat vers le haut. Placez une feuille de nori au-dessus, avec le côté rugueux vers le haut, et alignez le nori sur la natte.
Mouillez vos mains avec l’eau-vinaigre. Répartissez 150 g de riz sushi sur le nori, laissant une marge de 1 cm sur le côté le plus proche et une marge de 1.5 cm sur l’autre côté.
Arrangez les garnitures sur le riz sushi, juste en-dessous du point central. Ajoutez les garnitures en couches.
Prenez le côté le plus proche de la natte et roulez-le par-dessus les garnitures, à l’opposé de vous. Avec la main gauche, tirez sur l’autre côté de la natte en tenant la partie roulée de la natte pour resserrer le rouleau et continuez à rouler.
Réservez le rouleau pendant quelques minutes, puis coupez-le pour obtenir la taille voulue.
Sushi Modoki (2019), un livre de recettes par iina, publié aux éditions The Experiment, uniquement en anglais.
La cheffe iina est diplômée de la Vantan culinary School de Tokyo, elle s’installe ensuite à Brow’s Field, une ferme biologique au sud de la préfecture de Chiba, où elle apprend la culture et la conservation de fruits et légumes bio. La jeune femme devient ensuite cheffe du Rice Terrace Café, avant de déménager pour Tokyo où elle embrasse sa carrière de cheffe vegan.

© Shinsaku Kato

© Sushi Modoki
LES PLUS POPULAIRES
-
L’église flottante de Tadao Ando
L’architecte, célèbre pour ses créations en béton brut, signe “Church on the water”, une chapelle entourée de nature sur l’île d’Hokkaido.
-
À l’époque Edo, les criminels étaient tatoués
Les tatouages traditionnels avaient une signification très forte, les meurtriers étaient tatoués sur le visage, les voleurs sur le bras.
-
Akizuki-no-tori, vivre à la frontière
Cette maison d'hôtes inspirée des résidences de samouraïs a été pensée comme un trait d'union entre l'ancien et le nouveau.
-
Mokuren, des couteaux japonais pour tous
Imaginés par Elise Fouin et le coutelier Yutaka Yazaki, ces ustensiles s’adaptent au marché européen sans sacrifier à la technicité nippone.
-
Interview, dans la bulle de Kohei Nawa
Emulsion optique et artistique, la série “Pixcell” questionne notre environnement et nos modes de vie au travers de sphères transparentes.