Recette de bouchées “azuki” par Laure Kié
Ces petites boules de haricots rouges à la farine de “kinako” constituent la douceur idéale pour accompagner une tasse de thé vert.
© “Le grand livre de la cuisine japonaise”, Laure Kié, Mango éditions, Patrice Hauser
Les haricots rouges (azuki), au goût rapidement identifiable et à la texture qui, après cuisson, rappelle celle de la châtaigne, sont utilisés dans la confection de nombreuses pâtisseries japonaises. Principalement consommés sous la forme d’une pâte sucrée après l’ajout de sucre ou de miel, ils se cachent au cœur des fameux dorayaki ou mochi pour ne citer qu’eux.
Laure Kié propose, dans son ouvrage Le grand livre de la cuisine japonaise, 170 recettes sucrées et salées de mets typiques de la gastronomie japonaise, complétées par des pas à pas de sauces, condiments et accompagnements. Sans oublier des astuces de chef et bonnes adresses.
Elle y livre ainsi cette recette de bouchées azuki, à consommer seule ou accompagnée d’une tasse de thé matcha.
Ingrédients
100 g de haricots azuki
40 g de farine de kinako (poudre de soja grillé)
75 g de sucre semoule
1 pincée de sel
Préparation
La veille, mettre les haricots à tremper pour la nuit dans une casserole d’eau froide.
Le jour même, mettre la casserole sur le feu et porter à ébullition. Verser 1 verre d’eau froide puis, à la reprise de l’ébullition, éteindre le feu et égoutter les haricots.
Remettre les haricots dans la casserole, ajouter 5 fois leur volume d’eau et porter de nouveau à ébullition. Baisser le feu et laisser cuire 40 minutes environ, jusqu’à ce que les haricots deviennent tendres.
Égoutter les haricots et les reverser dans la casserole avec le sel et le sucre. Faire chauffer à feu doux, jusqu’à ce que le sucre soit dissous.
Mixer les haricots azuki cuits pour obtenir une purée épaisse.
Laisser refroidir à température ambiante.
Former des boulettes de la taille d’une balle de ping-pong, puis les passer dans la farine de kinako juste avant de servir.
Le grand livre de la cuisine japonaise (2015), un livre de recettes par Laure Kié publié par Mango éditions.
Laure Kié est née à Tokyo, d’une mère japonaise et d’un père français. C’est au Japon, et auprès de sa mère, qu’elle découvre les bases de la cuisine nippone. Après avoir parcouru l’Asie pour percer les secrets de ses diverses spécialités culinaires et passé de nombreux séjours dans des fermes traditionnelles japonaises, elle s’installe en France où elle partage ses recettes dans des ouvrages spécialisés mais aussi sur son blog.
© “Le grand livre de la cuisine japonaise”, Laure Kié, Mango éditions, Patrice Hauser
LES PLUS POPULAIRES
-
“Buto”, la danse des ténèbres révolutionnaire
Né dans un contexte d’après-guerre rythmé par des mouvements contestataires, cet art subversif rejette les codes artistiques traditionnels.
-
La tradition des œufs noirs du volcan de Hakone
Dans la vallée volcanique de Owakudani, de curieux œufs noirs aux vertus bienfaisantes sont cuits dans les eaux sulfuriques.
-
Maquereau grillé façon kabayaki par Tim Anderson
Le chef américain revisite les traditionnelles anguilles kabayaki japonaises en faisant varier l'ingrédient principal.
-
Jinbocho, le quartier des libraires de Tokyo
Les environs de Chiyoda-ku sont réputés pour leurs librairies d'occasion, maisons d'édition et autres curieux antiquaires.
-
Les plats alléchants des films du Studio Ghibli sont bien plus que des détails
La nourriture, souvent inspirée de recettes appréciées des réalisateurs, est un élément majeur de l'intrigue de ces films d'animation.