Shigeyuki Oishi, le chocolatier qui fait fondre Tokyo
L'artisan a gagné à deux reprises la tablette d'or au Salon du Chocolat de Paris avec ses créations qui marient le cacao et le saké.

© Shigeyuki Oishi
Le chocolat occupe une place de choix dans les relations sociales au Japon puisqu’il est offert en guise de remerciement ou pour exprimer son affection par les femmes aux hommes le jour de la Saint-Valentin, et puis par les hommes aux femmes en retour, un mois plus tard, lors du White Day. Si l’industrie japonaise du chocolat a émergé dans les années 1920 c’est en 1950 que naît la Mary’s Chocolate Company à Tokyo. Il s’agit de la première marque japonaise à participer au Salon du Chocolat de Paris en l’an 2000.
Chocolat au vinaigre rouge et saké
Shigeyuki Oishi y officie depuis 1995 et y accède au rang de chef chocolatier en 2014. Peu de temps après, il remporte avec la marque la tablette d’or au Salon du Chocolat de Paris, la plus haute distinction de l’évènement. L’artisan partage son temps entre les conférences et les créations, dont la spécialité est d’associer certaines ganaches avec le saké. Le résultat ? Des mélanges aromatiques, comme un chocolat où se mélangent vinaigre rouge et saké, ou encore pérille verte (une plante aromatique nippone) et fraises. Des saveurs subtiles et un constant équilibre où la délicatesse règne.
Les produits de Mary’s Chocolate sont à retrouver sur le site internet du chocolatier.

© Shigeyuki Oishi

© Shigeyuki Oishi
LES PLUS POPULAIRES
-
Chiharu Shiota, fils rouges de l'âme
L’année dernière, plus de 660 000 personnes ont visité la rétrospective Chiharu Shiota: The Soul Trembles au musée d’art Mori.
-
La Nakagin Capsule Tower, construction rétrofuturiste au coeur de Tokyo
Édifiée en 1972 par l'architecte Kisho Kurokawa, cette tour modulaire est l'un des rares bâtiments achevés du mouvement métaboliste.
-
Une échappée dans les sauvages îles Oki
Les “îles au large”. On ne pouvait trouver meilleure appellation pour ce chapelet de 180 îles dont 4 seulement sont habitées.
-
Umami Paris, des ingrédients japonais haut de gamme
Cette épicerie spécialisée dans les produits artisanaux de qualité se fournit directement auprès de petits producteurs japonais.
-
L'érotisme futuriste de Hajime Sorayama
L’illustrateur est le précurseur d’un hyperréalisme mêlant la sensualité à la technologie, qui met en scène des robots sexualisés.