Ni télévision ni salle de bain, la recette de l’auberge Sakamoto
Situé sur la péninsule de Noto, ce “ryokan” ne dispose que de quatre chambres au confort sommaire mais propose une expérience hors du temps.

© Yuyado Sakamoto
La petite auberge Yuyado Sakamoto a su fidéliser ses clients avec une recette simple : de la bonne cuisine de la péninsule de Noto, des sources d’eau à 17° aux vertus médicinales et une expérience minimale, propice à la déconnexion.
Les quatre chambres du lieu ne disposent pas de leurs propres toilettes et ne sont dotées ni d’air conditionné, ni de chauffage ni d’internet. On s’y rafraîchit à l’aide d’éventails ou s’y réchauffe grâce à un poêle à bois.
Une gastronomie de terroir
Ce retour aux sources était un souhait des propriétaires des lieux. On l’observe jusqu’au petit-déjeuner. « Ma philosophie est de proposer une gastronomie du terroir, mais sans en faire trop », explique le chef Shin’ichiro Sakamoto. « Nous servons les denrées locales sans les apprêter outre mesure. Ici, les saveurs sont simples et franches. »
Après une bonne nuit sur un matelas un peu dur et une toilette à l’eau froide, la récompense arrive. Au menu : des ganmodoki, des boulettes de tofu frites, du poisson séché et grillé, du riz blanc, une bonne soupe miso à l’algue kajime ainsi que du chou chinois en saumure. Des mets raffinés et modestes, aux saveurs incomparables.
Plus d’informations sur Yuyado Sakamoto sur le site internet de l’auberge (en japonais).

© Yuyado Sakamoto

© Yuyado Sakamoto

© Yuyado Sakamoto

© Yuyado Sakamoto

© Yuyado Sakamoto
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