Recette de “daifuku mochi” par Maori Murota
Pour la cheffe traiteure, ces gâteaux de riz fourrés aux haricots rouges constituent la douceur idéale de fin de repas.
© Éditions Marabout
Maori Murota le confesse, elle n’est pas très « dessert ». Elle n’a donc choisi, pour garnir son ouvrage Tokyo, les recettes culte, que la fine fleur des desserts nippons, pour contenter les lecteurs au bec sucré. Les daifuku mochi font partie de ceux-là. Confectionnés à base de mochi, une pâte de riz gluant, leur cœur est rempli d’anko, des haricots rouges cuits réduits en purée.
La traiteure loue les mérites de ces petites bouchées. « Les Japonais ne raffolent pas des desserts. Comme il y a du sucre dans nos repas, complété par du riz, et du saké en accompagnement, on frôle presque l’overdose de sucre. Les daifuku sont parfaits pour la fin de repas car ils sont doux et légers. »
Pour 8 daifuku
Ingrédients
30 min de préparation
1 h 15 de cuisson
200 g de koshian
3 cuillerées à soupe de haricots rouges cuits
100 g de shiratama-ko (farine de riz gluant)
60 g de sucre
1 cuillerée à café de sel fin
150 ml d’eau
Fécule de pomme de terre
Préparation
Diviser la pâte de koshian en 8 en formant des boulettes à l’aide de deux cuillères. Réserver sur une assiette au réfrigérateur.
Mettre la shiratama-ko, le sucre, le sel et l’eau dans un bol adapté au micro-ondes. Mélanger. Faire chauffer au micro-ondes pendant 2 minutes à 600W. Sortir et mélanger avec une spatule mouillée.
Laisser chauffer encore 40 secondes à 1 minute à 600 W. Il est maintenant transparent. Incorporer les haricots rouges.
Saupoudrer un grand plateau de fécule de pomme de terre. La fécule doit recouvrir entièrement la surface du plateau. Poser la pâte obtenue sur le plateau. Saupoudrer la surface de la pâte de fécule de pomme de terre.
Diviser en 8 à l’aide d’un coupe-pâte. Attention aux brûlures, car il faut travailler la pâte pendant qu’elle est chaude.
Sortir les boulettes de koshian du réfrigérateur. Étirer un morceau de la pâte avec les mains pour obtenir la taille permettant d’envelopper une boulette de koshian. Mettre le morceau de pâte dans le creux de la main, retirer l’excès de fécule.
Disposer une boulette de koshian au milieu. Refermer la pâte en pinçant les bords ensemble pour sceller la jointure.
Déposer le daifuku sur une assiette saupoudrée de fécule (la jointure vers le bas).
Réaliser les autres daifuku de la même façon.
Tokyo, les recettes culte (2020), par Maori Murota, publié aux éditions Marabout.
Celle qui, après avoir fait ses classes dans les cuisines parisiennes du Verre Volé sur Mer et de la Conserverie, s’est lancée dans la carrière de traiteure dans l’événementiel convoque dans son livre de cuisine 100 recettes japonaises familiales. Classé par rubrique, l’ouvrage dévoile les plats typiques du petit-déjeuner au dîner. Mais ce n’est pas tout, Maori Murota a imaginé ce livre comme un carnet culinaire où l’on découvre au fil des pages des grands chefs ou artisans japonais, qui viennent lever quelques secrets nippons.
Tokyo, les recettes culte est le premier ouvrage de Maori Murota, qui collabore par ailleurs avec le journal nippon Asahi Shimbun pour lequel elle signe des recettes.
© Éditions Marabout
LES PLUS POPULAIRES
-
Mokuren, des couteaux japonais pour tous
Imaginés par Elise Fouin et le coutelier Yutaka Yazaki, ces ustensiles s’adaptent au marché européen sans sacrifier à la technicité nippone.
-
Guide de survie en société d'un anti-conformiste, épisode 1 : Les choses que je fais en secret pour éviter qu’on ne lise dans mes pensées
Dans cette série, l'auteur Satoshi Ogawa partage les stratégies originales qu’il met en place pour faire face aux tracas du quotidien.
-
Kurotani, le village par excellence du papier washi
Situé au Sud-Est de la préfecture de Kyoto, le village de Kutorani est toujours l'un des principaux producteurs mondiaux de papier washi.
-
Le kanso, l’un des sept piliers du wabi-sabi
Signifiant « simplicité », « sobriété » ou encore « pureté », ce principe issu de la philosophie zen incite à l'élimination du désordre.
-
La communauté transgenre tokyoïte des années 1970 immortalisée par Satomi Nihongi
Dans sa série “'70S Tokyo TRANSGENDER”, la photographe présente une culture et une esthétique en marge des normes sociales.